Les plaquages dangereux dans le viseur de World Rugby
"La seule façon de changer le comportement des joueurs est de les sanctionner d'un carton rouge et, en réalité, nous n'en avons pas vus assez", a déclaré jeudi le directeur général de la fédération internationale au Daily Telegraph. "Je dirais que, de bien des façons, nous n'avons pas été assez durs", a regretté l'Australien, à la tête de l'instance régulatrice du rugby mondial, après une série d'actions controversés pendant les tournées de novembre.
Le centre australien Samu Kerevi a par exemple percuté en pleine tête l'arrière gallois Leigh Halfpenny lors de la victoire (9-6) du XV du Poireau contre les Wallabies, sans qu'aucune sanction ne soit prononcée. Remplacé pour commotion cérébrale, Halfpenny n'a pu tenir sa place contre les Tonga et est encore forfait pour le match contre l'Afrique du Sud samedi. De la même façon, l'Anglais Owen Farrell s'en est tiré sans pénalité quand il a percuté de front le Sud-Africain André Esterhuizen dans les ultimes secondes du match entre le XV de la Rose et les Springboks lors d'un simili plaquage haut.
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"Il n'y a certainement pas eu autant de cartons jaunes que nous le voulions et peut-être même pas assez de cartons rouges", a reconnu Brett Gosper. Plusieurs joueurs ont déjà été contraint de prendre leur retraite en raison de commotions cérébrales cette année et le sujet suscite une inquiétude croissante dans le monde du rugby, dans le sillage du football américain.
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