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Les instances du rugby réunies à Marcoussis pour un colloque sur la protection des joueurs

Du 18 au 20 mars, la Fédération Française de Rugby (FFR) organise sous l'égide de World Ruby un colloque sur la santé des joueurs. Arbitres, entraîneurs, joueurs, chercheurs, se réunissent durant trois jours dans le but de "construire un rugby plus sûr".
Article rédigé par franceinfo
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  (FRANCK FIFE / AFP)

Vaste question que la protection des joueurs sur les terrains de rugby. Après les décès de Louis Fajfrowski (21 ans, Aurillac), Adrien Descrulhes (17 ans, Billom) et Nicolas Chauvin (18 ans, Stade Français) cette année, la Fédération Française de Rugby a décidé de réagir en organisant un colloque de trois jours sur la santé et la protection des joueurs. Du 18 au 20 mars, sous l'égide de World Rugby, des représentants des joueurs et entraîneurs du Rugby professionnel et amateur, mais également des arbitres et des chercheurs se réunissent à Marcoussis pour tenter de trouver des solutions, afin de "construire un rugby plus sûr". La ministre des sports Roxana Maracineanu est également présente. 

La promesse avait été faite par le président de la FFR Bernard Laporte en décembre dernier. L'ancien sélectionneur du XV de France s'était engagé à ouvrir les discussions sur d'éventuels changements de règlement pour mieux protéger les joueurs. Le but étant de mieux prévenir les blessures tout en favorisant la simplicité du jeu, et du spectacle. Plaquages hauts, protocoles commotions ... des dispositions ont déjà été prises mais ne semblent pas suffire à éviter les accidents. C'est pourquoi les instances du rugby français échangeront autour de 6 thèmes : le style de jeu, le rugby amateur, les protocoles commotions, la sécurité et la protection des joueurs, le processus quadriennal de révision et la gestion et la charge de travail seront abordés. 

La FFR a précisé que durant ce colloque, les différentes fédérations représentées seront invitées à proposer des révisions ou des modifications de règles destinées à diminuer les blessures sur les terrains. Des propositions qui seront ensuite examinées par Wold Rugby, qui étudiera le dossier après la Coupe du monde 2019 au Japon. 

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