"Les gens sont exigeants, mais ça va"
Les prévisions météorologiques n'étaient pas optimistes. Elles se sont révélées exactes. Malheureusement pour les spectateurs et les joueurs qui n'ont eu droit qu'à des bouts de match entre les gouttes. Si Mladenovic est tombée face à la tête de série n°7, Samantha Stosur, seules quelques rencontres ont pu aller à leur terme, causant des retards dans la programmation et créant des embouteillages dans les travées de Roland. Car quand le spectateur n'est pas sur le court, il vaque dans les allées. Et sous les gouttes, le moindre parapluie est un trésor, le moindre abris, un oasis. Premier constat : s'il y en a qui "profite le crime", ce sont bien les boutiques et les snacks qui parsèment ces allées. Tellement de files d'attente qu'on dirait les soldes aux Galeries.
Râleurs et point météo
Sous les parapluies, les gens font contre mauvaise fortune bon coeur. "On râle, sourit Laëtitia. C'est la première fois qu'on vient et on a la pluie... Et puis les panchos sont trop chers". Le sourire sur les lèvres et accompagnée de ses amies, la jeune femme pointe tout de même un défaut : "il n'y a pas assez d'infrastructures quand il pleut". Un reproche que les oreilles de Maud, l'hôtesse d'un des centres d'informations a souvent entendu ce jeudi. En première ligne pour accueillir les spectateurs et les doléances, elle trouve tout de même le temps de nous répondre entre un dialogue en anglais et en espagnol. "Les gens sont exigeants, mais dans l'ensemble ça va, ils ne sont pas trop énervés. Ils voudraient avoir des réponses sur la météo dans la minute mais on ne peut pas", s'excuse-t-elle. Et ces mécontents, on les calme comment? "On les redirige vers le RG Lab, où vers les cafés", répond Maud.
"Blindés"
Seul souci, ces endroits sont également pris d'assaut. "Tout le monde sort en même temps des courts, forcément c'est la cohue", assure Sylvie, bien protégée sous sa capuche. Si elle est une habituée des lieux et de la pluie - "il y en a tous les ans" - ses deux amies Angélique et Florence sont un peu déçues : "on attendait ça depuis qu'on est petite". "Ca manque d'animation, ils pourraient mettre de la musique et couvrir les tribunes", reprochent-elles. Et la solution café? "Tout est blindé... il faudrait pouvoir sortir et rentrer plus tard, mais on ne peut pas, c'est dommage". Annie et son mari Jean-Claude, eux, gardent le sourire, en repensant aux années précédentes. "Il y a une quinzaine d'années, on avait meilleur temps", se rappelle Jean-Claude. "On avait prévu les parapluies, précise sa femme, mais on reviendra, l'ambiance reste sympa". Et comme toujours, après la pluie vient le beau temps et le retour des matches.
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