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Les Bleus restent "sereins" après les attentats de Bruxelles

Les joueurs de l'équipe de France qui avaient vécu de près les événements du 13 novembre dernier au Stade de France, se disaient "sereins" quelques heures après les attentats perpétrés à Bruxelles. Les Bleus qui doivent affronter les Pays-Bas en match amical à Amsterdam ne craignent pas pour leur sécurité, et sont plus soucieux de "redonner du plaisir aux gens". Les quelques joueurs interrogés par la presse ont aussi tenu à adresser leurs condoléances aux familles des victimes.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

"On ne craint pas pour notre sécurité", a affirmé Laurent Koscielny. "C'est toujours difficile quand vous voyez des évènement pareils. Mais on ne craint pas pour notre sécurité. La Fédération française a mis en place un niveau de sécurité élevé. On est sereins", a assuré le défenseur de l'équipe de France. "On adresse toutes nos condoléances aux familles des victimes. Tout le peuple français est avec les Belges comme eux étaient avec nous le 13 novembre", a déclaré Koscielny, alors que les attentats dans la capitale belge ont fait au moins 34 morts. "On a un match à jouer, il faudra le jouer, a-t-il ajouté. La vie continue même si ces actes barbares se sont produits, il faut essayer de donner du plaisir, le sourire aux gens. C'est la seule chose qu'on puise faire à notre niveau."

"Confiance dans les services de sécurité"

Les Bleus se sentent d'autant plus concernés qu'au soir des attentats qui avaient fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, ils jouaient contre l'Allemagne en match amical. Vendredi, les hommes de Didier Deschamps doivent normalement disputer un match amical à Amsterdam, dans un pays qui a également relevé son niveau d'alerte. Le 17 novembre dernier, soit quatre jours après les événements tragiques de Paris, le match amical opposant l'Allemagne aux Pays-Bas avait été annulé en raison d'une "menace concrète". Antoine Griezmann a de son côté affirmé sa "confiance dans les services de sécurité qu'on a tous les jours à nos côtés". Même le tout nouvel appelé, N'Golo Kanté, semblait relativement confiant. "Je ne suis pas plus inquiet que ça. Il faut faire confiance aux responsables de la sécurité et tout se passera bien". En plus du dispositif de sécurité habituel, les Bleus seront vraisemblablement encadrés par des hommes du RAID, comme ce fut le cas pour le match amical contre l'Angleterre en novembre dernier.

Les tristes souvenirs du Stade de France

"On a vécu les mêmes événements en France il y a quatre mois, c'est grave. Le football est secondaire après ce qui s'est passé", a commenté encore Kanté. Pour Antoine Griezmann, ces événements lui rappellent inévitablement que sa propre soeur se trouvait au Bataclan lors des attentats parisiens. "Cela m'a fait penser à certaines choses que j'essaye d'oublier, a-t-il sobrement indiqué. Lassana Diarra avait quant à lui perdu sa cousine, Asta Diakite dans l'une des fusillades. Après ce déplacement aux Pays-Bas, les Bleus retrouveront d'ailleurs le Stade de France pour y accueillir la Russie, en match amical. "Il ne faut pas et personne ne pourra oublier ce qui s'est passé, mais il ne faut pas y aller avec de la crainte et de la peur, avait déclaré Didier Deschamps lundi. Toutes les mesures de sécurité seront prises. On a vécu des moments très pénibles, dramatiques. Le Stade de France est notre stade, donc on va y aller pour jouer un match de foot, pour que la fête soit la plus belle possible."

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