Le Racing n'a rien à perdre
Personne n'a oublié. Ni les joueurs d'Edimbourg ni le maigre public présent à Murrayfield ce soir de décembre, ni bien sûr les Racingmen, coupable d'avoir laissé échapper un succès qui leur tendait les bras. La défaite (48-47) est restée en travers de la gorge des hommes de Pierre Berbizier car elle scellait leurs ambitions dans une compétition dont le président Lorenzetti avait fait son objectif en début de saison. "On vise les quarts de finale", avait annoncé l'ambitieux Jacky, désireux d'accroître la renommée du club hors des frontières hexagonales.
Ce résultat décevant contre une formation qui n'avait presque pas vu le jour durant une heure- a contraint le Racing à reporter ses désirs sur le Bouclier de Brennus. Barragiste en 2010, demi-finaliste en 2011, le club ciel et blanc entend bien gravir encore une marche au printemps prochain, même si la qualification est loin d'être assurée. En Coupe d'Europe, la donne est on ne peut plus simple.
Lâcher les chevaux
Avec trois défaites en quatre rencontres, les partenaires de Lionel Nallet ne peuvent plus se qualifier en tant que meilleurs deuxièmes. Ils doivent donc terminer premiers de la poule, et pour cela remporter les deux derniers matches (contre Edimbourg puis à Cardiff) en espérant que les London Irish fassent de même contre les Gallois puis les Ecossais.
Il sera alors temps de sortir la calculette, les points de bonus offensif glanés au passage risquant de faire la différence. A priori donc, c'est mort. Et plutôt que de s'appesantir sur son sort, le Racing-Métro doit surtout montrer qu'il a bien le niveau de la compétition. Les supporters parisiens rêvent de voir leur équipe se lâcher complètement en attendant la reprise des joutes nationales. Et cela commence par une revanche contre cette inconstante et brillante formation d'Edimbourg.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.