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Le Brésil au révélateur espagnol

A un an du début de "sa" Coupe du monde, le Brésil va sétalonner en finale de la Coupe des Confédérations à ce qui se fait de mieux depuis quatre ans sur la scène internationale : l'Espagne. Mais, au vu des prestations respectives des deux équipes jusque-là et de l'appui du public dans son enceinte mythique du Maracana, le Brésil ne part pas battu, loin de là.
Article rédigé par franceinfo
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L'affiche de rêve. D'un côté, le Brésil, pays organisateur de cette Coupe des Confédérations, grand spécialiste de l'épreuve (déjà trois succès) et qui monte en puissance à un an du début du Mondial qu'il s'apprête à organiser. De l'autre l'Espagne, machine quasi-invincible depuis presque 5 ans qui reste sur deux succès à l'Euro (2008 et 2012) et en Coupe du monde (2010) et qui cherche à remporter sa première Coupe des Confédérations, l'un des seuls trophée qui manque à son palmarès. Le Brésil, lui, reste sur deux finales de rang dans cette épreuve où il est invaincu depuis 2005 et une défaite face au Mexique (1-0). Et comme écrin pour ce joyau de match, le Maracana, tout simplement. Peut-être le stade le plus prestigieux du monde. "J’espérais vraiment une finale contre l’Espagne, je ne pense d’ailleurs pas être le seul", déclare Neymar pour résumer l'état d'esprit général. "Nous avons l’opportunité de jouer contre la meilleure équipe du monde, le champion du monde en titre. On a un mélange de respect et d’admiration pour cette équipe, mais il faut qu’on s’impose et que l’on joue notre football"

Côté spectacle, on attend également beaucoup de cette opposition entre le jeu ultra huilé de la "Roja" et les fulgurances auriverdes. Qui d'Iniesta, de plus en plus le patron du milieu espagnol, ou de Neymar, l'artiste brésilien, aura le dernier mot ? Le vainqueur de ce duel à distance sera certainement élu meilleur joueur de la compétition. A moins que les latéraux, Jordi Alba pour les champions d'Europe ou Marcelo/Dani Alves pour les quintuples champions du monde, ne fassent la différence. Autre facteur qui pourrait s'avérer déterminant : la fraîcheur physique. Le Brésil, grâce à un tirage au sort favorable, a bénéficié d'un jour de repos supplémentaire avant cette finale. Et, de plus, les jambes espagnoles ont fait du rab' face à l'Italie en demi-finale puisqu'il a fallu attendre les tirs au but pour départager les deux formations. "Je ne veux aucune excuse d'aucun type", a d'ores et déjà prévenu Vicente Del Bosque, l'entraîneur espagnol. Il n'en aura peut-être pas besoin. 

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