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La renaissance du Barça, 8 000 spectateurs à Wembley, la Juventus en crise… Ce qu'il faut retenir du week-end européen

Manchester City a fait le plein de confiance avant d'affronter le PSG, au contraire de la Juventus au bord de la crise, à l'image du foot anglais. Voici ce qu'il faut retenir du week-end européen.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 5min
  (CARL RECINE / POOL)

• 8 000 spectateurs à Wembley pour le sacre de City 

À trois jours de sa demi-finale aller de Ligue des champions à Paris, Manchester City a fait le plein de confiance. Ça a commencé avant même le coup d’envoi de la finale de Coupe de la Ligue, puisque les Citizens ont enregistré le retour - inattendu - de Kevin De Bruyne, blessé à la cheville une semaine plus tôt. Sur la pelouse, les hommes de Pep Guardiola ont fait le strict minimum pour s’offrir la Coupe de la Ligue grâce à un but du Français Aymeric Laporte (1-0).

Ce qu’on retient de ce match, ce sont surtout les 8 000 spectateurs présents dans les tribunes de Wembley, stade qui accueillera l’Euro 2021 dont les demi-finales et la finale. D’ici là, d’autres tests auront lieu, notamment lors de la finale de la Cup entre Chelsea et Leicester, le 15 mai, avec 21 000 personnes. Pour l'Euro, la jauge sera de 25 % pour le premier tour, un peu plus pour les matches à élimination directe, et un stade plein à 80 000 spectateurs est espéré pour la finale, le 11 juillet.

• La fronde continue en Angleterre

Même si les clubs anglais ont quitté la Super Ligue dans la semaine, sous la pression de leurs fans notamment, la colère n’est pas retombée outre-Manche. Dès vendredi soir, c’est autour de l’Emirates Stadium d’Arsenal que les fans des Gunners ont protesté massivement, réclamant le départ du propriétaire américain, Josh Kroenke. Le lendemain, des scènes similaires se sont produites à Manchester où des fans de United ont eu la même idée, en exigeant la vente du club, aux mains de la famille Glazer depuis 2005. Selon le Daily Mirror, les propriétaires américains seraient prêts à vendre le club contre un chèque de … 4,6 milliards d’euros.

• Suspense à tous les étages en Allemagne 

Qui a dit que la Bundesliga était un championnat joué d'avance ? Certes, un neuvième titre consécutif tend les bras au Bayern Munich, mais le club bavarois a loupé une première occasion de mettre les mains dessus, samedi 24 avril. Malgré les retours de Robert Lewandowski et Leon Goretzka, les Munichois se sont inclinés 2 buts à 1 sur la pelouse de Mayence (12e). Pour être sacré dès ce week-end, le Bayern espérait donc une défaite de Leipzig contre le VfB Stuttgart. Mais les coéquipiers de Christopher Nkunku se sont imposés 2-0.

C’est juste derrière ce duo que la lutte fait rage. Jusqu’ici distancé dans la course à la Ligue des champions, le Borussia Dortmund d’Erling Haaland a redistribué les cartes ce week-end en s’imposant chez le troisième, Wolfsburg, grâce à un doublé du Norvégien (2-0). Conjugué à la défaite de Francfort contre Leverkusen, cela permet au BVB de revenir à un point des places qualificatives pour la prochaine C1. Un petit miracle, à trois journées de la fin du championnat. 

• La Juventus au bord de la crise

On commence à comprendre pourquoi Andrea Agnelli a voulu créer une Super Ligue européenne : parce que son club, la Juventus Turin, ne participera peut-être pas à la prochaine Ligue des champions. Et pour cause, le club turinois, qui reste sur neuf titres de champion consécutifs, n'est que quatrième de Serie A. Et peut-être même cinquième lundi soir, en cas de victoire du Napoli contre le Torino. Une cinquième place plus que décevante, mais qui, surtout, n’enverrait pas la Juventus en Ligue des champions la saison prochaine. 

Rien de surprenant puisque les Turinois enchaînent les contre-performances ces derniers temps, à l’image de leur nul sur la pelouse de la Fiorentina de Franck Ribéry dimanche (1-1). Pendant ce temps, l’Inter Milan continue son cavalier seul en tête et fonce vers le Scudetto après son succès 1-0 contre l’Hellas Vérone. Son premier poursuivant, l’Atalanta Bergame, pointe à 11 points. A cinq journées de la fin du championnat, cela sent bon pour les Intéristes, qui attendent ce titre depuis 2010.

• Espagne : le Real cale, le Barça revient dans la course

Qui aurait parié sur le FC Barcelone champion d’Espagne après la défaite dans le Clasico début avril ? C’est pourtant un scénario qui a pris corps après les résultats du week-end, que ce soit le nul du Real Madrid contre le Bétis Séville (0-0), ou la défaite de l’Atlético Madrid sur la pelouse de l’Athletic Bilbao (2-1). Deux contre-performances dont les Catalans ont profité en s’imposant 2 à 1 à Villarreal, grâce à un doublé d’Antoine Griezmann.

Si bien qu’à cinq journées de la fin du championnat, le FC Barcelone est revenu à hauteur du Real, et à deux petits points de l’Atlético, leader. Le tout avec un match en retard, et ce alors que le Barça affrontera l’Atlético le 8 mai, dans un choc aux allures de finale. Après s’être offert la coupe du Roi, le Barça a donc de nouveau toutes les cartes en main pour réaliser le doublé coupe-championnat. Inespéré.

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