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La pression monte autour du Grand Prix de F1 de Bahreïn

L'année dernière, la course avait été annulée en raison de la contestation. Cette année le petit royaume du Golfe soutenu par les responsables de la F1, a décidé de ne pas céder. Ni aux manifestants, ni aux organisations de défense des droits de l’homme.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Reporters Sans
Frontières qui a lancé une campagne et une pétition baptisées "l'important
c'est de ne pas participer
", affirme que Bahreïn
comptait en 2011 parmi les "10 lieux les plus dangereux au monde pour la
presse
", le Royaume du Golfe étant "le théâtre d'une répression
sanglante qui vise notamment les journalistes, les photoreporters et les
net-citoyens".

Human Rights Watch a également
critiqué la décision de la FIA de maintenir cet évènement. Et  le Groupe parlementaire britannique pour la
démocratie à Bahreïn, a averti les
commanditaires de la Formule Un qu'ils risquaient de nuire à
leur image en soutenant le Grand Prix de Bahreïn et estime que la
course aurait dû être annulée. Ces appels au boycott et les manifestations annoncées
expliquent sans doute la décision prise par des compagnies occidentales de ne
pas inviter de clients ou de partenaires sur circuit.

A la veille des essais, des membres de l'écurie
Force India ont été la cible d'un cocktail molotov.

Après les séances d'essais programmées ce vendredi et samedi, le Grand Prix doit se disputer dimanche.

 

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