La Nouvelle-Zélande rend hommage à sa légende, Jonah Lomu
Il n'existe guère de meilleur endroit pour dire adieu à Jonah Lomu, a expliqué l'ancien entraîneur des All Blacks, John Hart, "parce que c'est la maison spirituelle du rugby et un endroit qu'il aimait tant". L'Eden Park d'Auckland est le temple des All Blacks, où s'est bâti leur mythe et où ils ont conquis leurs deux premiers titres de champions du monde, en 1997 et en 2011, à chaque fois contre la France. La cérémonie, qui sera suivie mardi par des funérailles privées, était diffusée en direct par les principales chaînes de télévision de Nouvelle-Zélande. L'épouse du joueur, Nadene, ainsi que ses fils Brayley, six ans, et Dhyreille, cinq ans, vêtus de chemises noires floquées du numéro 11 de leur père, suivaient le cercueil, la tête basse.
La première star du rugby
Le président de World Rugby, Bernard Lapasset, a tenu à être présent pour saluer un joueur qui a contribué à sortir le rugby de l'amateurisme. "C'est une icône du rugby. Je me dois de représenter tous les fans que Jonah avait à travers la planète, a-t-il dit. Cet homme fantastique a fait passer au monde un très important message sur le rugby." Première star du rugby mondial, Jonah Lomu a marqué 37 essais en 63 sélections avec la Nouvelle-Zélande. Sa vitesse et sa puissance ont été à la fois des cauchemars pour ses adversaires et un bonheur pour les spectateurs.
Pour saluer la mémoire d'un des leurs, des All Blacks ont exécuté un haka sublime. Le visage fermé, Buck Shelford et une vingtaine d'anciens internationaux ont livré la version "Ka mate" de cette danse rituelle.
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