La Belgique élimine les Etats-Unis et retrouvera l'Argentine
Revivre le 8e de finale Belgique-Etats-Unis
Comme la plupart des 8e de finale de ce Mondial, ce Belgique-Etats-Unis n'a pas ménagé les nerfs des amateurs de football. Il a été le cinquième sur huit à aller jusqu'en prolongation. Un de plus qu'en 1990, précédent record. Durant 90 minutes, Tim Howard a retardé ce qui semblait inéluctable vue la physionomie de la rencontre. Le gardien américain a maintenu à lui tout seul son équipe en vie. Mais à force d'insister et de se créer des occasions, la Belgique a réussi à trouver le chemin des filets. Par Kevin De Bruyne (93e minute) et Romelo Lukaku (105e). Mais malgré cet avantage de deux buts, les Belges ont tremblé jusqu'au bout, suite à la réduction du score de Julian Green (107e). Les Américains ont jeté toutes leurs forces dans la bataille mais les Belges ont tenu bon. Les Diables Rouges retrouvent les quarts de finale du Mondial, 28 ans après leur dernier. Ils affronteront l'Argentine - qui a éliminé la Suisse - pour un remake de la demie perdue au Mondial 1986 en Espagne.
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Douze ans que la Belgique n’avait pas goûté à un 8e de finale en Coupe du monde. A l’époque Marc Wilmots était sur le terrain. Les Diables Rouges avaient perdu contre le futur vainqueur, le Brésil. L’ambiance et la tension de ce genre de rencontres ont du leur manquer vue l’envie affichée dès les premières minutes. Il n’a pas fallu attendre 60 secondes pour voir Tim Howard s’illustrer face à Origi. L’attaquant lillois du haut de ses 19 ans a été un poison pour la défense américaine. Soucieuse d’emballer la rencontre - qui a été interrompue par un spectateur qui est parvenu durant de longues secondes à déjouer la vigilance des stadiers - la Belgique a cherché à mettre du rythme dans cette première période. Elle a eu les meilleures occasions. Mais elle a pêché soit par précipitation (Vertonghen 25e, Origi 30e), soit elle a buté devant Tim Howard qui a confirmé l’une des tendances fortes de ce Mondial : le talent des gardiens de but.
Team Howard
Emballante lors du premier tour, la sélection de Jurgen Klinsmann a eu beaucoup plus de mal à exister dans cette rencontre. Malgré la vitesse de ses latéraux Yedlin à droite et Beasley à gauche, les situations dangereuses ont été rares pour la Team USA. Au vue de la deuxième période, on pourra la renommer Tim USA puisque le gardien d’Everton, Tim Howard, a tout arrêté. Tour à tour, Mertens (48e), Origi (56e), Vertonghen (57e), Mirallas (76e), encore Origi (84e) et même Kompany (90e) ont buté sur le portier. Et quand il n’était pas sur la trajectoire, celle-ci filait en dehors du cadre comme sur la Madjer de Mertens (59e). Après avoir fait le dos rond, les Etats-Unis regretteront longtemps l’incroyable raté de l’entrant Wondolowski dans les ultimes secondes du temps additionnel, seul aux six mètres.
Chacun sa période en prolongation
Cette rencontre avait été vivante durant les 90 premières minutes. Elle a plongé dans la folie dans la demi-heure supplémentaire. Kevin De Bruyne (93e minute) et Romelo Lukaku (105e), entré à la place d’Origi, ont pensé donner un avantage définitif à la Belgique. Mais le jeune américain Julian Green, 19 ans, pour son premier ballon en Coupe du monde a marqué, trompant un Thibaut Courtois qui n’avait pas eu grand-chose à faire jusque-là.
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Cette réalisation a ouvert un dernier quart d’heure de folie où Tim Howard a battu le record d’arrêts dans une rencontre du Mondial (15 arrêts) et les Etats-Unis ont eu plusieurs fois la balle d’égalisation (Jones 109e et 115e après une belle combinaison sur coup-franc). Mais la Belgique n’a pas craqué. Elle n’a pas volé non plus son quart de finale.
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