L'équipe de France paralympique prête pour Rio
![Michaël Jeremiasz.](https://www.francetvinfo.fr/pictures/0BmxqeYv8VwYm_wJwK6QXdnUJoQ/0x178:5397x3214/432x243/2021/04/27/6087d0144d0cb_5f2adcbb68061_michael-jeremiasz-porte-drapeau-paralympiques-rio-2016_611f230dc65c634e0abc8292559c8ad0.jpg)
Tic-Tac, tic-tac... Pour les athlètes français des Jeux paralympiques de Rio, le compte à rebours a déjà commencé. A 50 jours du début de la compétition (du 7 au 18 septembre 2016), les 126 athlètes de la délégation peaufinent leur préparation, la tête déjà un peu à Rio.
Engagés dans dix-sept disciplines, ces sportifs tenteront de faire mieux qu'à Londres en 2012 où il étaient rentrés avec 45 médailles dont 8 en or : "Après la 16e place en 2012, nous visons le top 15 avec la 10e place en ligne de mire" annonce Emmanuelle Assmann, ancienne escrimeuse française aujourd'hui présidente du Comité paralympique et sportif français, chef-d'orchestre de la cérémonie des J-50. Et si la délégation est réduite par rapport à celle de Londres en 2012 – 154 athlètes Français étaient engagés – les possibilités de faire mieux sont réelles. "On a peut-être préféré la qualité à la quantité, ose le secrétaire d'Etat aux sports Thierry Braillard sur la scène de la Grande Halle de la Villette, mais on croit en vous."
L'honneur du drapeau
Sous le feu des projecteurs, le tennisman Michaël Jeremiasz, 34 ans et quatre médailles paralympiques au compteur dont l'or en double à Pékin en 2008, savoure sa nomination en tant que porte-drapeau : "Ça fait 15 ans que je suis handicapé, je pensais avoir tout vécu mais j'ai pris une vraie belle claque quand j'ai appris ma nomination. Il n'y a rien d'aussi intense dans la carrière d'un athlète para. Je me sens très fier."
La fierté, c'est le mot qu'ont tous en bouche ces athlètes à quelques semaines du coup d'envoi de leurs Jeux. A 16 ans, le nageur Théo Curin, amputé de quatre membres à l'âge de 6 ans après une méningite, s'apprête à participer à ses premiers paralympiques des étoiles plein les yeux : "C'est un rêve qui devient réalité petit à petit. Le stress commence à monter et l'excitation aussi, j'ai vraiment hâte d'y être." Vice-champion d'Europe du 200m nage-libre, le jeune Lunévillois (Meurthe-et-Moselle) sera aligné sur quatre courses : le 100m papillon, le 50, 100 et 200m nage libre, sa spécialité. "Réaliser un podium serait une excellente performance mais je sais que ça va être compliqué. Il faut que j'avance petit à petit et j'espère avant tout engranger de l'expérience."
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A photo posted by Théo Curin (@tcurin) on Jul 19, 2016 at 7:04am PDT
Du haut de ses 32 ans, la kayakiste Cindy Moreau a elle de l'expérience à revendre mais n'a encore jamais vécu l'émotion d'une paralympiade. La faute à une discipline jusque là absente des jeux Paralympiques. Avec le triathlon, le canoë fête donc son arrivée dans le programme paralympique et Cindy Moreau, médaillée d'argent aux derniers championnats d'Europe, compte bien profiter de l'aubaine : "J'espère que ça va participer au développement de ma discipline sinon ça signe son arrêt de mort. Dans tous les cas c'est une immense joie de pouvoir être à Rio."
Et pour la première fois, ces athlètes bénéficieront d'un traitement médiatique inédit avec 100h de direct assurées par France Télévisions.
VIDEO: la grande émotion de Michaël Jeremiasz.
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