Affaire Margaux Pinot : "Elle ment, je n'ai jamais frappé une femme", assure Alain Schmitt
Comme au tribunal de Bobigny mardi, deux versions s'affrontent autour des violences conjugales entre la judokate Margaux Pinot et son compagnon et entraîneur Alain Schmitt.
Au lendemain de l'annonce de sa relaxe par le tribunal de Bobigny, Alain Schmitt a tenu à prendre la parole, lors d'une conférence de presse, jeudi 2 décembre. Entouré par ses deux avocats, l'ancien judoka a clamé son innocence et a remis en cause les propos de sa compagne, Margaux Pinot : "C’est à 100% faux ce qu’elle dit. J’ai demandé à la police si je pouvais porter plainte. Bien sûr qu’elle ment, assène-t-il devant les journalistes. Je n’ai jamais mis de coups."
Sa version de cette soirée diffère totalement de celle de la judokate : "Je suis dans la porte, ma tête cogne, elle se cogne, on se cogne, je lui tombe dessus, elle me fait tomber sur elle, ça ne s’arrête jamais. J’ai l’impression que ça dure une éternité", raconte-t-il, assurant que "aucun coup n'arrive directement au visage." Mais il reconnaît : "Les percussions étaient fortes. On allait de droite à gauche dans les murs, le radiateur. On a percuté partout. Je ne porte aucun coup."
"Ceux qui me connaissent savent que je ne peux pas frapper une femme"
Face à l'avalanche de soutiens reçus par Margaux Pinot, Alain Schmitt explique : "J'ai reçu des appels. Ceux qui me connaissent savent que je ne peux pas frapper une femme." Mais l'entraîneur a aussi reçu énormément d'autres messages, beaucoup moins positifs : "Je me sens agressé. Dans la nuit, j'ai reçu 100 messages de mort, plus la famille de Margaux. Si on peut m’éviter aujourd’hui, ça satisfait plusieurs personnes. Ils sont en train de me détruire socialement, et beaucoup de gens appuient derrière. Ça va au-delà d’un tribunal." Et d'ajouter : "Des athlètes français ont appelé Israël pour me nuire, surtout après ma relaxe."
Arborant un énorme bleu sur la partie supérieure droite de son visage, Alain Schmitt insiste : "Il y a eu un appel (du parquet), c'est la justice. Ils ont le droit de le faire et ils l'ont fait. Maintenant, ce que je ne respecte pas par contre c'est le lynchage médiatique qui a été fait autour de ça. Instagram, Twitter, c'est tout sauf un tribunal". Ses avocats se sont déclarés sereins en vue de l'appel.
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