Johnson de retour à Séoul
"C'est bon de revenir", a déclaré Ben Johnson sur la piste où, 25 ans plus tôt, il avait disputé la finale du 100 m qui allait devenir "la course la plus sale de l'histoire". "C'est ici que l'histoire s'est écrite", a indiqué l'homme de 51 ans. "Certains diraient que c'est une mauvaise histoire, mais ce n'est pas ma vision des choses". Ce 24 septembre 1988, à 13h30, Johnson avait littéralement assommé la concurrence. En 9 sec 79, il battait non seulement un certain Carl Lewis, mais il établissait aussi un nouveau record du monde. Mais trois jours plus tard, il était convaincu de dopage, et se voyait retirer sa médaille olympique au profit de Lewis.
"J'aurais pu gagner sans rien prendre"
"Je suis persuadé que j'aurais pu gagner les jeux Olympiques sans rien prendre", a-t-il pourtant assuré, sachant notamment que six des huit finalistes de la finale -dont Lewis- avaient par la suite été mêlés à des affaires de dopage. "J'ai été crucifié, et 25 ans plus tard je suis toujours en pénitence. Les violeurs et les meurtriers finissent en prison, mais ils sortent toujours", a pesté Johnson. "Je sais que j'ai mal agi. Les règles sont les règles. Mais les règles devraient être les mêmes pour tous. La politique s'immisce toujours dans le sport", a-t-il ajouté.
Vidéo: Ben Johnson de retour à Séoul
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