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Sotchi : les athlètes français seront accompagnés par le Raid et le GIGN

Ces deux unités d'élite "seront présentes auprès des sportifs, la DGSE sera en lien avec les autorités russes", indique la ministre des Sports dans une interview au "Parisien".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un bus passe dans le village olympique, le 29 janvier 2014, à Sotchi (Russie). (REUTERS)

Une délégation tricolore sous escorte. Des membres des forces spéciales de la gendarmerie et de la police françaises accompagneront les sportifs français pour assurer leur sécurité aux Jeux olympiques de Sotchi (Russie), indique la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, dans un entretien publié jeudi 30 janvier dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Face aux menaces d'attentats lors de ces Jeux, "tout a été mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos sportifs et du public. Le GIGN et le Raid seront présents auprès des sportifs, la DGSE sera en lien avec les autorités russes, explique la ministre. On aura une vigilance maximale." Le GIGN et le Raid étaient déjà aux côtés des athlètes français aux JO de Londres.

Fourneyron attentive au "respect de la charte olympique"

Dans une vidéo diffusée durant la semaine, des islamistes du Caucase russe ont menacé de commettre des attentats pendant les JO, relançant les craintes après les attentats-suicides, en décembre, à Volgograd, dans le sud de la Russie, qui ont fait 34 morts.

La ministre française se rendra à Sotchi du 6 au 11 février, et assistera à la cérémonie d'ouverture le 7, "car il s'agit d'une compétition majeure""Cela ne nous empêche pas de rappeler nos exigences vis-à-vis de l'Etat qui nous accueille, en termes de respect des conventions internationales, des droits de l'homme", assure-t-elle.

Concernant les polémiques sur les lois antigays récemment promulguées, "il ne faut pas se priver de répéter nos messages de lutte contre les discriminations, mais les JO doivent rester un grand évènement sportif", estime Valérie Fourneyron. Si un athlète français venait à manifester son soutien à la cause homosexuelle, "on ne le condamnerait pas", promet la ministre. "Si un athlète français veut s'exprimer sur la lutte contre les discriminations, qu'il le fasse dans le respect de la charte olympique."

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