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Hiver ou été, le Qatar est prêt

Le secrétaire général du comité suprême d'organisation Qatar 2022, Hassan al-Thawadi, a indiqué que son pays est prêt à organiser le Mondial-2022 de football en hiver comme en été, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France ce lundi. Il précise également que les travailleurs seront protégés par une charte.
Article rédigé par franceinfo
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Hassan al-Thawadi, secrétaire général du comité suprême d'organisation Qatar 2022

Hiver ou été, le Qatar se tient prêt. Selon le secrétaire général du comité suprême d'organisation Qatar 2022, Hassan al-Thawadi, son pays sera en mesure d'assurer un Mondial en hiver ou en été. "Quelle que soit la décision de la Fifa, nous nous adapterons. Le Qatar est  prêt à organiser le Mondial en hiver comme en été", affirme l'avocat de formation. La Fédération internationale (Fifa) a lancé début octobre une consultation  pour changer les dates du Mondial-2022, et donc jouer éventuellement en hiver  et non en été comme traditionnellement, afin d'éviter les chaleurs accablantes  de l'émirat (près de 50 degrés). "Nos stades sont conçus pour accueillir des matches toute l'année. Toutes  les options sont ouvertes", ajoute le responsable avant de rappeler : "Sepp  Blatter (président de la Fifa) a expliqué ici même à Doha, la semaine passée, que la période novembre-décembre 2022 était une bonne hypothèse." En attendant une décision définitive, al-Thawadi est revenu sur la situation des travailleurs au Qatar.

Charte des travailleurs et révision du droit du travail

S'avouant "épouvanté par les images diffusées dans le reportage du Guardian" (44 travailleurs népalais seraient morts entre avril et août sur des chantiers), le responsable qatari a tenté de dédouaner le comité d'organisation du Mondial : "Ces ouvriers travaillaient sur des chantiers qui ne sont pas liés aux infrastructures de la Coupe du monde proprement dites." Toutefois, il a reconnu qu'une charte des travailleurs verraient le jour afin de protéger les ouvriers sur les chantiers du Mondial et de "contrôler au maximum l'organisation du travail. Depuis le recrutement des ouvriers dans des pays étrangers jusqu'aux conditions de sécurité et d'hébergement." Enfin, le responsable a affirmé que le droit du travail était en pleine révision au Qatar, notamment le système kafala, donnant autorité de tutelle aux employeurs sur leurs employés. Cette pratique a pu provoquer la détention de passeports d'employés étrangers par leurs employeurs, une pratique pourtant "illégale au Qatar" d'après l'avocat. Beaucoup de paroles et de promesses, donc. A voir quels actes en découleront...

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