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Les Bleues doivent éviter l'excès de confiance

Opposées ce vendredi au Danemark en demi-finale du mondial féminin de handball, les Bleues doivent redescendre sur terre après leur exploit face à la toute-puissante Russie. La suffisance est le plus grand danger des Tricolores qui sont conscientes de leur statut de favorites avant cette rencontre. Un piège à éviter à Sao Paulo.
Article rédigé par franceinfo
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La Française Amélie Goudjo (KALLESTAD, GORM / SCANPIX NORWAY)

La voie semble toute tracée pour la finale. Trop peut-être. Vice-championnes du monde en 2009 face à la Russie, les Bleues ont certainement fait le plus dur en éliminant leurs rivales en quart de finale (25-23). Mais cette finale avant l'heure pourrait aussi leur jouer un vilain tour. Comment éviter un relâchement contre les Danoises (ce vendredi, 20h15) ? "On va veiller au grain, assurait le sélectionneur tricolore Olivier Krumbholz après la victoire face aux Russes. Il va falloir se remettre très vite dans un mode commando. Le Danemark n'aura rien à perdre et n'en sera que plus  dangereux." Il est vrai que si les Danoises font moins figure d’épouvantail que leurs collègues russes, elles ne doivent pas être prises à la légère. Leur passé, pas si lointain, est encore impressionnant avec trois sacres olympiques en 1996, 2000, 2004 et un titre de championne du monde en 1997. La formation du nord a longtemps régné sur le handball féminin et compte bien reprendre relancer son hégémonie.

"Quand on est en demi-finale, on n'a pas de médaille"

Mais les Bleues ont également des arguments à faire valoir. Pour la quatrième fois en sept éditions, elles se hissent en demi-finale des mondiaux. Un stade de la compétition où elles ne se sont jamais inclinées. Un petit exploit que le sélectionneur français explique par la pugnacité de son groupe. "C'est un de mes traits de personnalité de ne jamais rien lâcher. Même quand il s'est agi de de jouer des matches de classement, on s'est toujours battu comme des chiens. Pour le titre de champion du monde, il y a une fenêtre de tir. Mais il faut d'abord aller en finale."

Un impératif qu'il est important de rappeler. Une victoire de prestige face aux Russes ne servirait à rien si elle n'est pas accompagnée d'une finale. Krumbholz tient à préciser : "Quand on est en demi-finale, on n'a pas de médaille. Elles veulent monter sur le podium." Il est vrai qu'vec un tel effectif, s'arrêter à ce stade de la compétition serait dommage.

L'autre demi-finale mettra aux prises la Norvège à l'Espagne. Deux formations assez inégales sur le papier, avec la Norvège championne olympique en titre et l'Espagne "seulement" vice-championne d'Europe en 2008.

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