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France-Norvège, l'affiche de rêve

Avec les Russes, les Françaises et les Norvégiennes peuvent être considérées comme les meilleures joueuses du monde depuis une bonne décennie. La finale de dimanche soir (France 3, 20h15) répond donc aux attentes des spectateurs comme des observateurs, éblouis par cette formidable équipe de France, souvent brillante et toujours courageuse. Mais la Norvège, championne olympique en titre, sera difficile à battre, surtout sans Allison Pineau, blessée.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Alexandra Lacrabère

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La France maintient le cap au Nord. Après la Suéde, battue en huitièmes de finale, la Russie, sortie en quarts, et le Danemark, dominé en demie vendredi, les belles Bleues défient ce dimanche la référence mondiale de ces dernières années, l'armada norvégienne. Les deux nations, qui figurent depuis une dizaine d'années parmi les toutes meilleures équipes mondiales, tenteront de succéder à la Russie, quatre fois victorieuse depuis 2001.

La Norvège est championne olympique et quadruple championne d'Europe en titre (2004, 2006, 2008 et 2010) et a été championne du monde en 1999. Elle partira légèrement favorite sur le papier d'autant que les filles d'Olivier Krumbholz déplorent la grave blessure de l'importantissime Allison Pineau. La demi-centre, qui joue un rôle central dans le dispositif français, notamment en défense, a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche contre les Danoises. Elle regardera la finale des tribunes. 

Lacrabère, l'atout numéro 1

Pour venir à bout du rival scandinave, l'équipe de France devra de nouveau hissé son niveau de jeu et sa rage de vaincre, inégalable, à l'image d'Alexandra Lacrabère (10 buts en demi-finale). Mais la gauchère ne sera pas le seul atout tricolore. Nina Kanto, la pivot des Bleues, Paule Baudouin –toujours précise aux tirs- ou l'incroyable Amandine Leynaud, meilleure à chaque sortie dans la cage, seront autant d'armes d'un collectif soudé et conscient de sa valeur.

En face, Katrine Lunde Haraldsen sera l'arme fatale des Nordiques. La gardienne a écoeuré les Espagnoles avec dix arrêts en première période, à 53% de réussite, lors d'une demi-finale assez vite expédiée. Aux tireuses françaises de briser sa confiance. Impossible n'est pas français.

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