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Le Danemark s'approche d'un premier sacre

amais sacré dans un Championnat du monde, le Danemark espère que son heure est enfin arrivée, même si l'Espagne, sur son sol, se battra jusqu'à son dernier souffle lors de la finale du Mondial messieurs de handball , dimanche (16H15 GMT) au Palau Sant Jordi de Barcelone.
Article rédigé par franceinfo
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Lasse Svan va tenter d'apporter au Danemark son premier titre mondial.  (JAVIER SORIANO / AFP)

 

Le Danemark, champion d'Europe en 2008 et 2012, en a assez de flirter avec  la médaille d'or mondiale. Il a fini 3e au Mondial-2007, 4e en 2009, et 2e en  2011, battu après prolongation (35-37) par la France, alors tenante du titre. Dans un pays qui n'a longtemps vibré que pour son équipe féminine,  championne olympique en 1996, 2000 et 2004, un titre mondial consacrerait  définitivement le basculement vers le handball  masculin. Ce sera la troisième  finale mondiale pour les Danois, également médaillés d'argent en 1967. 

Ulrik Wilbek, père du succès

L'architecte du retour au sommet des Danois ces dernières années s'appelle  Ulrik Wilbek. Il est le père des succès de la sélection féminine avec laquelle  il a été sacré champion olympique en 1996, champion du monde en 1997, et  champion d'Europe en 1994 et 1996. En 2005, il a pris en mains les messieurs et continué à accumuler les  médailles. Les Danois n'ont connu sous ses ordres que deux vrais échecs, aux  JO-2008 (7e) et 2012 (6e). C'est sur cette soif de revanche, après la déception  de Londres cet été, qu'ils ont bâti leur parcours en Espagne.

Aucune autre équipe n'a autant impressionné depuis le début du tournoi.  Remarquable de mobilité et de densité, la défense danoise protège le meilleur  gardien du monde Niklas Landin.  L'attaque est elle moins dépendante qu'il y a deux ans de Mikkel Hansen, le  meilleur joueur du monde en 2011. L'arrière gauche du Paris SG, gêné par un  genou, tire moins que par le passé, mais est devenu la vraie plaque tournante  du jeu danois. Le rôle de finisseur incombe aux ailiers Anders Eggert et Hans  Lindberg.

La vaillance espagnole

Les Danois ont écoeuré en demi-finale la Croatie (30-24), pourtant auréolée  de sa victoire en quart sur la France (30-23). Si les Danois ont un point  faible, c'est peut-être dans leurs sautes d'humeur, entrevues en demi-finale et  en quart contre la Hongrie (28-26). Pour enrayer la machine scandinave, l'Espagne, à la recherche d'un deuxième  titre mondial après celui de 2005, aura un double atout: sa vaillance et le  soutien du public.

Les Espagnols, médaillés de bronze en 2011, ont une lourde responsabilité.  Celle de rendre sa fierté à un handball  espagnol saigné par la crise  économique, qui a vu nombre de ses joueurs fuir vers l'étranger, notamment en  France. L'Espagne a une équipe a priori moins talentueuse et moins complète que le  Danemark. Mais elle dispose de quelques joueurs de grande classe, comme son  gardien Arpad Sterbik, toujours capable à lui seul de gagner un match.

 

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