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France-Norvège : les onze minutes qui ont scellé la défaite des Bleues en finale du Mondial de handball

L'équipe de France féminine a sombré dimanche en seconde période de la finale du championnat du monde de handball et n'a pas réussi à trouver le chemin des filets pendant onze minutes.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Océane Sercien a la mine défaite après l'échec face à la Norvège en finale du Mondial de handball, le 19 décembre 2021, à Granollers (Espagne). (PAU BARRENA / AFP)

Deux visages diamétralement opposés. Et onze minutes qui ont suffi à tout faire basculer. Après avoir largement mené les hostilités en première période (+4, 16-12 à la pause) de la finale du championnat du monde de hand, dimanche 19 décembre, l'équipe de France féminine de handball s'est écroulée dans la seconde. Ce sont surtout onze minutes cauchemardesques, entre la 41e et le 52e, qui ont fini par sceller définitivement son sort. Onze minutes sans marquer le moindre but.

Il reste 19 minutes et l'équipe de France, qui a mal démarré la deuxième demi-heure, est menée de deux buts (20-22). La balle catapultée sur le visage de Cléopâtre Darleux (42e) résume parfaitement bien le début de seconde période des Bleues : chaotique. 

Elles n'arrivent plus à forcer le verrou de la défense norvégienne et manquent de fluidité sur les phases offensives. Surtout, les Bleues se heurtent à la gardienne Silje Solberg, en feu (12/24, 50% de tirs arrêtés au total). C'est le cas à la 45e sur un tir de Grâce Zaadi, puis à la 46e lorsqu'elle dévie du bout des doigts un tir de Lucie Granier. La gardienne norvégienne s'illustre encore une minute plus tard, avec un double arrêt cette fois-ci, sur un tir à neuf mètres de Laura Flippes, puis sur une nouvelle tentative de Pauletta Foppa à la récupération. 

La débâcle sur tous les fronts

De leur côté, la muraille et la défense des Bleues n'y sont plus. Laura Glauser, pourtant auteure d'une excellente première période avec six parades, ne détourne plus aucun tir (6/27 au total, 22% d'arrêt). Elle avait permis d'empêcher les Norvégiennes de revenir au score lors de la première période. Surtout, elle avait fait douter l'attaque adverse. C'est toute la défense bleue qui manque de solidité. Face à trop d'espace, les Norvégiennes trouvent les intervalles et en profitent pour creuser encore davantage l'écart. 

Dix minutes plus tard (51e), les joueuses d'Olivier Krumbholz, toujours sans solution, sont menées de six buts (20-26). C'est Laura Flippes qui, sur un contre (52e), met fin à la disette française et réveille l'attaque des Bleues en inscrivant un lob impeccable (21-26). Mais l'écart est fait, la confiance a changé de camp, la dynamique aussi.

"On est très déçu d'avoir perdu, d'avoir très mal joué la deuxième mi-temps et d'avoir subi un score large. On a très bien joué pendant les 20 premières minutes, mais on aurait dû rentrer aux vestiaires avec deux ou trois buts en plus.

Olivier Krumbholz

au micro de BeIN Sports

Complètement à la dérive, les Bleues inscrivent leur 22e et dernier but de la rencontre une minute avant le coup de sifflet final. Sans même prendre la peine de célébrer ou d'esquisser un sourire. Car il aura manqué 31 minutes à l'équipe de France pour grimper sur la première place du podium et réaliser le doublé après leur titre olympique cet été.

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