Didier Dinart bien placé pour remplacer Claude Onesta
Après le départ de l'ancien adjoint Sylvain Nouet, Dinart n'a cessé de prendre de l'ampleur, notamment grâce à la volonté d'Onesta. Car la succession de l'actuel sélectionneur des Bleus attise les convoitises, surtout depuis que celui-ci a indiqué qu'il se verrait bien quitter son poste après le Mondial 2017, organisé en France.
L'entraîneur de Montpellier Patrice Canayer, ou celui de Toulouse, Philippe Gardent, n'ont jamais caché leur intérêt. Et il en va de même pour Jérôme Fernandez, ex-capitaine de l'équipe de France. Pour le moment, Dinart est sans conteste le mieux placé pour remplacer le Tarnais de 59 ans. Pourtant, la pression sera grande au moment de succéder au sélectionneur le plus titré de toute l'histoire du hand (deux titres olympiques en 2008 et 2012, trois couronnes mondiales en 2009, 2011 et 2015, et trois médailles d'or européennes en 2006, 2010 et 2014).
Dinart prend de l'ampleur
Conscient de son aura, Onesta compte bien s'en servir pour influencer le choix de son successeur. "J'espère vraiment partir. Mais je ne veux pas non plus partir trop vite et que mon départ génère de la crise voire une guerre de succession", a-t-il souligné. Dans les faits, il reste bien sûr le patron, en travaillant davantage sur le côté psychologique de son équipe mais il laisse plus volontiers le champ libre à son adjoint sur un plan stratégique. De ce point de vue, Dinart prend indéniablement plus d'importance en prenant la parole lors des temps morts, en gérant les séances vidéo, en mettant en place les tactiques.
Et c'est finalement le directeur technique national Philippe Bana qui résume le mieux la situation. "Didier, on ne l'a pas fait venir comme pigiste. Il s'imprègne, il apprend, il avance avec nous. C'est un travail de compagnonnage, d'anticipation, chemin faisant. Cet Euro est le symbole du travail que fait Claude sur ce chemin", analyse le DTN. A bien écouter Dinart, rien n'est encore fait, mais il lui est de plus en plus difficile de cacher son envie de devenir le N.1. "Il n'y a rien d'écrit. Claude n'a pas annoncé qu'il arrêtait. Il n'y a pas de date butoir et je ne suis pas décisionnaire", affirme le grand garçon de 39 ans. "Je n'ai pas pour habitude de faire les choses pour terminer dernier de la classe", admet-il toutefois.
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