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Gymnastique : l'Américaine Sunisa Lee, médaillée d'or à Tokyo, victime d'une agression raciste

La championne olympique 2021 du concours général de gymnastique a révélé lors d'une interview avoir été aspergée de gaz poivré et insultée lors d'une agression raciste anti-asiatique.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'Américaine Sunisa Lee, lors des Jeux olympiques de Tokyo, le 29 juillet 2021, au cours desquels elle a décroché l'or au concours général individuel, l'argent au concours général par équipes, et le bronze aux barres asymétriques. (LOIC VENANCE / AFP)

La gymnaste américaine Sunisa Lee, médaillée d'or olympique cet été à Tokyo, a révélé avoir récemment été aspergée de gaz poivré, dans ce qu'elle a décrit comme une agression raciste anti-asiatique survenue à Los Angeles, dans une interview accordée au média PopSugar, mercredi 10 novembre.

Dans cet entretien, Sunisa Lee a expliqué qu'elle et des amis attendaient un Uber lorsqu'une voiture est passée devant eux. Ses occupants ont crié des insultes à caractère raciste et elle a été aspergée de gaz poivré sur son bras. "J'étais tellement en colère, mais il n'y avait rien que je puisse faire ou contrôler parce qu'ils ont filé", a raconté la jeune femme de 18 ans qui est d'origine Hmong (Asie du sud). "Je ne leur ai rien fait, c'est si difficile parce que je ne voulais rien faire qui puisse m'attirer des ennuis. J'ai juste laissé faire", a-t-elle déploré.

Lee a décroché l'or olympique au concours général aux Jeux de Tokyo, ainsi que l'argent au concours par équipe et le bronze en individuel aux barres asymétriques.

Chloé Kim, autre victime parmi les stars du sport américain

Les États-Unis ont connu une recrudescence des violences ciblant les personnes d'origine asiatique en 2020, selon des statistiques du FBI, certains activistes estimant que c'est le résultat de la rhétorique employée par l'ancien président Donald Trump, qui avait dit du Covid-19 qu'il était le "virus chinois".

Lee n'est pas la première sportive à être victime du racisme anti-asiatique. En avril, Sakura Kokumai, une Américaine d'origine japonaise engagée dans le tournoi olympique de karaté, a dit avoir été prise pour cible alors qu'elle s'entraînait dans un parc en Californie, par un homme qui a proféré des insultes racistes. La championne olympique de snowboard Chloe Kim avait elle déclaré en avril qu'elle recevait quotidiennement des insultes racistes sur les réseaux sociaux.

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