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Tiger Woods au bord du gouffre

L’US Open commence ce jeudi. Vainqueur de deux éditions du Majeur américain, en 2000 et 2005, Tiger Woods s’y présentera avec de fermes ambitions, lui qui espère retrouver la voie du succès, deux ans après son dernier sacre en Grand Chelem. Mais pour la première fois depuis cinq ans, le champion est en danger et pourrait perdre sa place de numéro 1 mondial.
Article rédigé par franceinfo
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Mickelson : "Etre numéro 1 n'est pas une obsession"

Dans la baie de Monterrey, la légende du golf aurait tout intérêt à retrouver son meilleur niveau de jeu. Et vite. Car depuis son retour aux affaires, le golfeur de 35 ans a oscillé entre le bon et le déroutant. Son coup de patte est toujours là mais son swing lui fait terriblement défaut, l’obligeant à se balader sur les green plus que de raison. Évoluant sans entraîneur depuis quelques semaines, le champion confie ne pas être déstabilisé par cette absence : « De toute manière, tu es toujours ton propre entraîneur, même si tu travailles avec quelqu’un, a confié le Tigre. Il faut juste avoir une bonne compréhension de son jeu, de chaque balle tapée et de ce qui va ou pas. »

En plus de l’aspect purement sportif, on peut se demander dans quel état d’esprit Tiger Woods abordera cette compétition, lui dont la vie privée a de nouveau été déballée cette semaine. Ses aventures extra-conjugales ont eut des conséquences. Mercredi, un documentaire anglais révélait l’existence d’une fille cachée née en 2003, résultat d’une de ses relations avec Theresa Rogers. La jeune femme aurait reçu la coquette somme de 2,5 millions de dollars pour garder le silence.

Mais pour défendre sa place, Tiger Woods n’a plus son destin en main. Un succès à l’US Open de son grand rival Phil Mickelson le destituerait de son trône. Son compatriote pourrait également s’emparer du Saint Graal sous certaines autres conditions (s'il termine deuxième et que Woods n'est pas dans les quatre.) Cinq fois deuxième de l’épreuve, le quadragénaire se placerait pour la première fois en tête de la hiérarchie mondiale. Une situation que ne semble pas lui mettre de pression particulière, lui pour qui le statut de numéro un n’est pas une fin en soi. « Je crois que tout golfeur a cette envie. Mais être numéro 1 n’est pas une obsession. » S’il affiche la même sérénité dans son jeu que dans ses déclarations, Phil Mickelson pourrait bien faire de ce 110e US Open l’un des tournants de l'histoire du golf ces dernières années.

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