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Ginola demande un "droit à l'oubli"

L'ancien footballeur international David Ginola, qui poursuivait mercredi devant le tribunal correctionnel de Toulon (Var) l'ex-sélectionneur Gérard Houllier pour l'avoir traité de "salaud" dans un livre, a demandé "un droit à l'oubli". L'affaire a été mise en délibéré au 4 avril.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

L'ancien sélectionneur national Gérard Houllier était assigné pour "complicité d'injure publique envers un particulier" ainsi que "diffamation" et la société éditrice du livre, les Editions Hugo et compagnie, était poursuivie pour "injure publique". La procureure Maryline Aristide s'en est rapportée à la décision du tribunal (n'a pas fait de réquisitions, ndlr) précisant que le parquet n'était pas à l'origine des poursuites. "Je sollicite un droit à l'oubli", a déclaré David Ginola tandis que son avocat, Me Jean-Claude Guidicelli a dit plaider "pour un homme qui veut laver son honneur, un homme brisé qui souhaite la fin du match".

Dans ses conclusions l'avocat a demandé 5000 euros de dommages et intérêts. "Une somme qui sera versée à une association sportive", a précisé David Ginola. Gérard Houllier avait qualifié Ginola de "salaud" pour avoir raté le 17 novembre 1993 un centre avec l'équipe de France face à la Bulgarie, à la 89e minute du dernier match de qualification pour la Coupe du monde de 1994. Le score était alors de 1 à 1 et la perte du ballon avait permis à la Bulgarie de mener une contre-attaque, conclue victorieusement par l'attaquant Emil Kostadinov qui éliminait du même coup la France du Mondial.

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