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Géorgie, attention danger

L'équipe nationale de Géorgie, que la France va défier vendredi au Stade de France en éliminatoires du Mondial 2014, ne fait pas partie des grandes nations du football. Mais comme le rappelle volontiers Didier Deschamps, tout peut arriver sur un match.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Andres Inesta doit tacler Jaba Kankava (VANO SHLAMOV / AFP)

La Géorgie pointe à la 69e place du classement Fifa et n'a d'ailleurs jamais dépassé le 42e rang. C'était en septembre 1998 lorsque la France occupait la deuxième place derrière le Brésil. Sans faire injure à cet état du Caucase situé au nord-est de la Turquie, citer un exploit de la Géorgie ou même un joueur vedette est assez compliqué. Il y a bien eu Shota Arveladze, qui a notamment porté les couleurs de l'Ajax et des Rangers au début des années 2000, ou aujourd'hui Levan Kobiashvili, qui évolue au Herta Berlin, mais il n'y a pas de présence de grandes stars.

L'équipe nationale de Géorgie est toute jeune. Depuis l'indépendance du pays en 1991, elle n'a été intégrée à la Fifa qu'en 1992 ce qui explique en partie son absence lors des phases finales de grandes compétitions. Mais les derniers résultats des "Jvarosnebi" ne sont pas à prendre à la légère. Capables de s'imposer face à la Croatie (1-0) et de faire match nul contre la Grèce (1-1), les hommes de Temuri Ketsbaia ont aussi démontré lors des premières rencontres de ces éliminatoires qu'ils pouvaient perturber les grosses cylindrées.

La Roja mise à rude épreuve

En quatre matches, le bilan de la Géorgie est d'une victoire, un nul et deux défaites, dont la dernière face à l'Espagne ne s'est jouée qu'en toute fin de match. A Tbilisi, les champions d'Europe et du monde avaient dû attendre la 86e minute et un but de Soldado pour prendre les trois points. Casillas a même vu le ballon heurter le poteau droit de ses cages sur un tir d'Amisulashvili. Pour schématiser, les coéquipiers de Kobiashvili jouent à dix en défense avec un efficace gardien –Loria- et espèrent profiter de quelques contres. S'ils sont en mesure de résister durant 86 minutes face au meilleur système offensif du monde, les Géorgiens pourront tenir 90 minutes face aux Bleus.

L'équipe de Deschamps est donc prévenue et devra absolument mettre de côté le choc de mardi face à l'Espagne face à "de bons joueurs" géorgiens, tels que les décrit le sélectionneur français. La Géorgie est actuellement troisième du groupe I, à seulement trois points de l'Espagne et de la France. Aborder le match face à la Roja après une déconvenue serait difficile à gérer, et les Tricolores ne devront surtout pas prendre de haut cette équipe. Capables de rivaliser avec la meilleure équipe du monde, les Bleus sont aussi capables de se prendre les pieds dans le tapis à tout moment. Impossible n'est pas français, mais tout est possible avec les Français.

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