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Garcia: "Si je peux gagner Roland dans deux ans, ça me va!"

A 17 ans, Caroline Garcia compte bien représenter l'avenir du tennis féminin français, "gagner des Grands Chelems et devenir N.1 mondiale" et, pourquoi pas, "gagner Roland-Garros dans deux ans": en attendant elle défiera la Russe Maria Sharapova, au 2e tour jeudi. Déjà qualifiée pour le 2e tour à l'Open d'Australie en janvier, la Française, 188e mondiale, a remporté sa deuxième victoire en Grand Chelem face à la Tchèque Zuzana Ondraskova 6-3, 6-4.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Caroline Garcia, le nouvel espoir du tennis féminin français a passé le premier tour (DEPLHINE PINEAU / MAXPPP)

Comment avez-vous vécu cette première victoire à Roland-Garros ?
"J'ai essayé de l'aborder comme un match normal. Au début, j'étais un peu stressée mais c'est passé. J'ai réussi à rentrer dans le terrain, à me servir de mon coup droit pour la faire reculer. Cette victoire a davantage de saveur que celle en Australie parce que c'est en France. J'ai beaucoup appris à Melbourne et j'ai essayé de me servir de cette expérience pour mieux aborder le tournoi ici. Je suis encore plus contente d'avoir gagné. Mais j'essaie de relativiser par rapport au fait que ce n'est qu'un match."

Que vous inspire votre prochain tour contre Sharapova, 8e mondiale ?
"Ce sera un match qui peut m'apporter plein de choses en termes d'expérience, je suis venue pour ça à Roland-Garros. C'est une ancienne N.1 mondiale, qui a gagné des Grands Chelems, une bonne joueuse. Ce sera sur un grand court mais après le terrain est pareil. Il faudra juste rester bien concentrée. Ce sera un match quoi. On verra bien."

Vous ne cachez pas votre ambition de vouloir devenir N.1 mondiale ?
"C'est important de se fixer des objectifs. Je veux entrer dans le Top 10, gagner des Grands Chelems et devenir N.1 mondiale. Vous journalistes dites souvent que le tennis féminin français ne va pas bien. Mais nous les jeunes on fait le travail sur le circuit secondaire. On avance. J'arrive à m'en sortir. Je gère. Si je peux gagner Roland-Garros dans deux ans, ça me va! Mes parents sont là pour m'encourager, me pousser, parce que le tennis ce n'est pas toujours facile. Ils font des sacrifices pour moi. Mon père m'accompagne en tournoi, est là pour me structurer. Ma mère ne vient pas tout le temps avec moi. Elle reste à Lyon. Mais c'est ma mère, elle est toujours là pour m'aider."

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