France - Biélorussie : Les Bleus ont leur destin en main
Mieux vaut se méfier
Une victoire au Stade de France et on en parle plus ! Après tout, la Biélorussie n’est que 77e au classement Fifa, alors que la France pointe au 8e rang. Didier Deschamps peut par ailleurs compter sur des joueurs évoluant dans les meilleurs clubs européens, alors que son homologue biélorusse, Igor Kriushenko, ne possède pas de véritable star. Oui, mais il ne suffit pas d’être bien noté sur Fifa pour réaliser un bon match et cette même équipe avait d’ailleurs battu la France lors des éliminatoires de l’Euro 2012 (0-1, le 3 septembre 2010)…
Au match aller, les Tricolores avaient appris à connaître Andreï Gorbounov, le gardien qui avait mis à mal le talent de Griezmann, Giroud, Martial, ou Pogba. Bonne nouvelle pour les Bleus, Gorbounov a perdu sa place de titulaire, mais son remplaçant Sergueï Tchernik -qui évolue depuis deux saisons à Nancy- rêve lui aussi de faire déjouer les attaquants français.
Une équipe qui n’a plus rien à perdre
L’équipe qui était parvenue à tenir en échec (0-0) les Bleus au match aller en septembre 2016, devrait être d’ailleurs profondément remaniée. De cette rencontre, seuls le défenseur central Politevitch, l’attaquant Stasevitch et le buteur Signevitch devraient être alignés. Kriushenko doit notamment composer en l’absence d’Alexei Rios et Siargueï Balanovitch, tous deux suspendus. Soucieux de ne pas terminer derniers du groupe A, les Biélorusses risquent d’afficher un visage très défensif.
Une défaite ne condamnerait pas les Bleus
Concrètement, les Bleus ont leur destin entre leurs mains. Pour obtenir le billet direct pour la Russie, une victoire suffirait, peu importe le résultat de la Suède (2e à un point) qui se rend aux Pays-Bas (3e à 4 pts). En cas de nul, la situation ne sera pas totalement désespérante, car il faudrait alors compter sur un nul ou une défaite des Scandinaves face aux Bataves. Et pour ceux qui aiment les scenarii crispants, les Bleus pourraient même se qualifier en cas de revers face à la Biélorussie, à la seule condition que nos amis suédois s’inclinent chez les Oranje. Toute autre situation enverrait la France en barrages…
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