Fourneyron "rassurée" sur l'AMA
"Les propos du mouvement sportif à l'occasion de notre comité exécutif de Buenos Aires la semaine dernière m'ont rassurée sur l'orientation que nous pouvons avoir dans les années à venir", concernant le futur de l'AMA, a déclaré Fourneyron après son intervention devant l'Unesco jeudi, où elle assistait à la conférence des Etats parties à la convention internationale de l'Unesco contre le dopage dans le sport. Depuis plusieurs mois, l'AMA fait face à la grande défiance du mouvement sportif, qui souhaite voir l'agence se transformer en organisme effectuant les contrôles en lieu et place des pays ou fédérations internationales qui ne peuvent le faire pour diverses raisons.
Les gouvernements eux, défendent l'idée que l'AMA soit avant tout une autorité de régulation et de contrôle, chargée de vérifier que les différents acteurs soient bien en conformité avec les principes du Code mondial antidopage. "Les débats sont sains au sein de l'agence", assure Fourneyron. "Ce n'est pas à l'AMA de suppléer des pays ou des fédérations internationales qui ne respecteraient pas leur engagement dans la lutte contre le dopage", a rappelé la ministre, représentante du Conseil de l'Europe au sein du comité exécutif de l'AMA.
En écho, le directeur général de l'AMA, David Howman, a rappelé jeudi que, pour l'année 2012, "75% des tests réalisés au niveau mondial avaient été financés par de l'argent public, contre 25% par le mouvement sportif ou les organisateurs d'évènements", laissant entendre que ces derniers avaient des efforts à faire. Ces questions autour du rôle de l'AMA interviennent alors que le prochain président de l'AMA- le Britannique Craig Reedie - sera issu cette fois du monde sportif, après six ans d'exercice par l'ancien ministre australien John Fahey.
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