Forcer un sportif à se doper, prochainement un crime en Russie
"Il s'agit bien entendu d'une réponse aux critiques venant de l'étranger, qui accusent notre pays d'avoir prétendument eu un programme d'Etat favorable au dopage", a déclaré le président du Comité olympique russe (COR) et député Alexandre Joukov. Cette loi prouve que le gouvernement a "une politique de tolérance zéro" envers le dopage, a-t-il assuré aux agences de presse russes.
Néanmoins, pour qu'elle s'applique, il faut que l'entraîneur se soit rendu coupable de violences ou de menaces pour obliger son athlète à se doper. Est-ce que cela représente aujourd'hui des pratiques courantes en Russie ? Pour compléter cette loi, une autre devrait voir le jour, selon le député et membre du Comité parlementaire pour le sport, Dmitri Svichtchev, qui visera cette fois les sportifs russes ayant accepté de se doper. "Je peux désormais dire que toutes nos engagements envers le programme antidopage ont été remplis", a-t-il déclaré à l'AFP.
Alors que de nombreux entraîneurs, officiels et même membres de l'agence russe antidopage, ont été mis en accusation par le rapport de la commission indépendante de l'Agence mondiale antidopage en novembre 2015, la Russie veut apporter des réponses. Seront-elles suffisantes, alors que 110 sportifs du pays n'avaient pas pu participer aux JO de Rio, et que le Comité international paralympique avait exclu le Comité paralympique russe à Rio ? En décembre prochain, la deuxième partie du rapport McLaren, qui incriminait la Russie dans sa première partie en juillet, sortira.
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