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Football - Supercoupe d'Europe : Le Real s'impose au bout des prolongations

Le Real Madrid a arraché aux prolongations la Supercoupe d'Europe face à Séville (3-2). Arrivé en janvier, Zinedine Zidane empoche son second titre, sur le banc madrilène, après la Ligue des Champions.
Article rédigé par franceinfo
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Daniel Carvajal, buteur décisif. (JONATHAN NACKSTRAND / AFP)

Le football espagnol était à la fête une nouvelle fois à l’occasion de cette Supercoupe d’Europe 100 % ibérique - comme en 2006, 2014 et 2015 - jouée sur la pelouse du stade de Trondheim, antre du club norvégien de Rosenborg. La fête, elle est surtout pour le Real Madrid qui a arraché tout au bout des prolongations, et à onze contre dix, la Supercoupe d’Europe, face à Séville. La troisième pour les Merengues (après 2002 et 2014), la première pour Zinedine Zidane qui obtient son rond de serviette aux côtés d’une tablée prestigieuse : celle des footballeurs ayant gagné la Supercoupe d’Europe sur le terrain et en dehors, sur le banc d’entraîneur. Assis aux côtés du Français, que du gratin : Johan Cruyff, Carlo Ancelotti, Pep Guardiola, Diego Simeone et Luis Enrique. C’est déjà le second titre de Zidane, arrivé sur le banc du Real en janvier dernier.

Sans la BBC, avec la VMA
Pour son premier match officiel de la saison, le Real Madrid se présentait sans une flopée de titulaires - Cristiano Ronaldo, Bale, Pepe, Modric, James Rodriguez, ou encore Karim Benzema laissé sur le banc. Pas de BBC, Zinedine Zidane alignait un trident offensif, 100 % espagnol qui a beaucoup couru pour gêner la relance sévillane, comme le prédisposait ses initiales VMA. Et qui n’a pas oublié de marquer. International de la Roja, le jeune Marco Asensio a débloqué le score à la 21e minute de jeu. Sur une touche sévillane, Vitolo s’emmêle, le ballon atterrit dans les pieds du n°28 madrilène qui décoche une sacrée frappe du gauche à près de 30 mètres des bois de Sergio Rico, avancé. La lucarne droite est nettoyée, ça fait filet et 1-0 pour les derniers vainqueurs de la Ligue des Champions, la 11e de la Maison Blanche.

La possession est sévillane
Chère à l’Argentin Jorge Sampaoli – successeur du néo-Parisien Unai Emery bâtisseur des trois derniers titres consécutifs de Séville en Europa League - la possession est sévillane mais les attaquants madrilènes gênent les sorties de balle de Rico, quand leurs collègues de l’entrejeu n’ont pas de mal à verrouiller les timides attaques adverses. Jusqu’à la 41e, quand l’ex-Bordelais Mariano prend son couloir droit et trouve d’un centre Vitolo dans la surface merengue qui contrôle mais perd le ballon. A l’affût, l’Italien Franco Vasquez, nouvelle recrue en provenance de Palerme, tente la volée. Une bien belle idée car Kiko Casilla a beau se détendre, il est trop court pour repousser l’égalisation.

Premier match de Benzema depuis la finale de la C1
L’entrée de Karim Benzema (61e) – son premier match depuis la finale gagnée de la Ligue des Champions - au relais d’Alvaro Morata, apporte un poil d’animation en cette seconde période, surtout que l’attaquant tricolore dès son premier ballon manque de marquer sur une tête de près. La possession de balle reste rouge et blanche, les attaques sont rares, et pas dangereuses.
Dix minutes plus tard, Vitolo multiplie les crochets au cœur de la surface madrilène, Sergio Ramos en perd sa boussole et sa défense. Et déséquilibre l’attaquant espagnol. Le Serbe M. Mazic siffle penalty. Que transforme l'Ukrainien Yehven Konoplyanka en finesse dans le zig alors que Casilla avait anticipé dans le zag. Les Madrilènes, piqués au vif, se mettent à investir la surface de Rico mais la défense sévillane, autour d’Adil Rami entré à la 51e minute, repousse à intervalles réguliers (81e, 83e). Le FC Séville tente le but du KO mais c’est l’inévitable sauveur maison, le capitaine Sergio Ramos, qui comme lors de la Ligue des Champions 2014, fait basculer le score et maintient l’espoir madrilène dans le temps additionnel (90e+3). En prolongations, son coup de tête (99e) sera cette fois-ci refusé pour une faute sur Rami alors que Séville ne joue plus qu’à dix, après le rouge de l’ex-Lyonnais et Niçois Timothée Kolodziejczak. Séville, acculé, est en souffrance. Par deux fois, Sergio Rico sauve à bout portant face à James Rodriguez, puis Lucas Vasquez (108e, 111e). Ou sur une volée de loin de Rodriguez (115e). Par contre, le portier international espagnol n’a rien pu faire sur un extérieur décisif de Daniel Carvajal (119e), qui a trouvé le petit filet opposé et arraché d’une remontée ‘’mobylette’’ tout en puissance et vitesse la Supercoupe d’Europe.

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