Violences pendant la fête du PSG : deux mois fermes pour l'un des casseurs
Les jugements tombent au compte-gouttes : après plusieurs heures de comparution, et alors que plusieurs cas n'ont pas encore été examinés et que les autres ont été mis en délibéré, l'un des prévenus, un homme de 27 ans, s'est vu prononcer une peine de quatre mois de prison dont deux ferme, assortie d'un mandat de dépôt (il dormira donc en prison dès ce soir), pour avoir lancé des bouteilles sur des policiers.
Pas des profils de casseurs
Les douze personnes qui
comparaissaient ce mercredi au tribunal devant le tribunal correctionnel de Paris n'ont "pas le profil" habituel des casseurs. Poursuivis notamment
pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, dégradation
de scooters ou vol commis lundi soir après que la fête de victoire du PSG a dégénéré, ils sont pour la plupart très jeunes et leur casier
judiciaire est vierge. Certains d'entre eux travaillent ou sont encore au
lycée.
Trois des prévenus, de
nationalité portugaise et brésilienne, sont poursuivis pour violences
volontaires contre des policiers. "Ils ont été pris dans la bagarre "
assure leur avocate, Amanda Tartour. Dans la soirée, le tribunal a prononcé leur relaxe.
Certains des réquisitoires demandent des
peines de prison ferme ; des peines sévère que l'avocate explique par "la
médiatisation de l'affaire ". Les avocats ont demandé le renvoi de
l'affaire, pour que la défense puisse préparer ses arguments.
Une enquête
préliminaire ouverte après l'une des interpellations
En tout, 47 personnes ont
été interpellées lundi soir après les violences qui ont entaché la fête de la
victoire du PSG en championnat de France et ont fait une trentaine de blessés,
dont trois membres des forces de l'ordre. Sur ces 47 interpellés, 42 ont été
placées en garde-à-vue, et 18 seulement déférés en vue de leur jugement. Il
reste donc quatre personnes qui devraient être convoquées ultérieurement par la
justice, et une pour laquelle une enquête préliminaire a été ouverte.
Les autorités ont
également demandé à ce que soixante personnes soient interdites de stade. Une
grosse moitié d'entre elles ont été arrêtées sur les lieux, les autres ont été
identifiées sur les images de vidéosurveillance.
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