Arsenal-Tottenham, derby d'Européens
Statistiquement, le derby du North London a plutôt réussi à Arsenal, avec en 146 affrontements, 60 victoires, 46 défaites et 40 nuls. Mieux encore pour Arsène Wenger, qui depuis qu'il est à la tête des Gunners (en 1996), n'a jamais concédé la moindre défaite face au grand rival londonien. La situation pourrait changer cette saison avec déjà deux défaites à domicile face aux promus Bromwich et Newcastle. Surtout, les coéquipiers de Samir Nasri doivent prendre conscience qu'une défaite dans ce derby a souvent eu des conséquences pour la suite du championnat. En course pour le titre, les Gunners qui ne se trouvent qu'à deux longueurs du leader Chelsea, auront davantage la pression que les Spurs qui pointent à neuf longueurs des Blues.
Capables du pire comme du meilleur, les joueurs de Harry Redknapp pourront notamment compter sur un Gareth Bale en grand forme et un effectif qui s'est offert le scalp de l'Inter en Ligue des Champions (3-1, le 2 novembre dernier). Les Spurs courent toujours après un succès sur le terrain de leurs rivaux. Highbury fait désormais partie du passé, mais l'Emirates Stadium ne leur sourit pas plus. Depuis un certain 11 mai 1993, Arsenal s'en est toujours sorti à domicile, mais les séries s'arrêtent bien un jour ou l'autre... En dehors de son aspect londonien et européen, les deux équipes étant engagées en C1, ce derby aura également un fort accent français, avec côté Arsenal cinq Français probables (Nasri, Clichy, Sagna, Squillacci et Koscielny), et côté Tottenham une charnière centrale Gallas-Kaboul.
Cette 14e journée pourrait surtout représenter un tournant dans la saison, car si d'aventure Chelsea devait une nouvelle fois s'incliner face au modeste Wigan (après sa défaite 3-0 conter Sunderland), les Gunners pourraient alors prendre les commandes de la Premier League en cas de succès dans le derby.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.