Le Napoli à l'épreuve
Le foot italien s'interroge sur son niveau, après les défaites à domicile de Milan, la Roma et l'Inter en Ligue des champions. Mais il lui reste au moins un sommet à vivre. Naples ne prendra pas la tête lundi soir, à moins de battre les Rossoneri par quatre buts d'écart, mais le club du Sud joue très gros en Lombardie : sa crédibilité de candidat au titre. "Même s'ils se cachent ou essaient de se cacher, c'est bien un match pour le titre", a déclaré Massimiliano Allegri, l'entraîneur de l'AC Milan interrogé par la Rai.
Bien sûr, les Napolitains continuent d'éviter soigneusement de parler de Scudetto, la position de challenger leur convient parfaitement, mais ils ont préparé ce match comme une grande finale. Ils ont reposé leur buteur magique Edinson Cavani, qui n'a joué que 40 minutes à Villarreal, où Naples a été éliminé jeudi de la Ligue Europa, et leur capitaine et défenseur central, Paolo Cannavaro n'a pas joué. Une menace offensive qu'Allegri a tenu à minimiser, lors des premières joutes verbales lancées dans la presse cette semaine. "Il est encore loin d'Ibrahimovic, même si c'est un joueur extraordinaire", a estimé Allegri, répondant ainsi aux propos de son homologue napolitain, Walter Mazzarri, qui avait dit, comparant son Uruguayen au Suédois, que "Cavani était le meilleur buteur et n'avait que 24 ans" tandis qu'Ibrahimovic atteint les 29 ans.
Côté milanais, on affiche sa sérénité: "Les leaders, c'est nous". Certes, le Brésilien Pato, longtemps blessé, revient vers la grande forme, avec son 10e but en 16 matches à Vérone, la semaine dernière. Mais le Milan a déjà perdu deux chocs à San Siro, contre la Juve (2-1) et l'AS Rome (1-0), quand celle-ci était encore candidate. Un troisième ferait mauvais genre.
Samedi, la Juventus Turin s'est de nouveau incliné à domicile, battue par Bologne (0-2). La Vieille Dame était privée de Gianluigi Buffon suspendu. Les Turinois n'ont pourtant pas démérité, prenant rapidement les commandes du match, mais sans jamais trouvé mieux que le poteau sur une frappe de Iaquinta. Une bourde de Felipe Melo offrait la balle de but à Marco di Vaio dès le retour des vestiaires. Ce dernier doublait la mise peu après l'heure de jeu. La Juventus reste bloquée à la 7e place.
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