Lazio qui rit, Roma qui pleure
La Lazio Rome a profité de sa victoire sur Brescia (1-0) pour prendre les commandes du championnat d'Italie avant le grand choc de la 6e journée, dimanche soir (18h45 GMT): Inter Milan-Juventus de Turin, qui peut permettre aux Nerazzurri de rependre la 1re place en cas de victoire. Naples est 2e grâce à sa victoire sur l'AS Rome (2-0). L'AC Milan (3e) s'était installé en tête samedi en s'imposant à Parme (1-0) en match avancé, et le Chievo Vérone (5e), tenu en échec par Cagliari (0-0) a manqué l'occasion de doubler le Milan. Le derby d'Italia n'a pas le classement. L'Inter Milan et la Juventus se sont neutralisés (0-0) lors du derniermatch. Au classement, l'Interest 2e à deux points de la Lazio. La Juve est 7e à 5 longueurs. La Lazio n'a pas laissé échappé l'occasion de monter seule sur le trône au moins le temps d'une fin d'après-midi grâce à un but de son capitaine Stefano Mauri (45e).
Sa rivale, la Roma, a elle rechuté à Naples, victime du Slovaque Marek Hamsik (72e) et d'un but contre-son-camp du Brésilien Juan (83e), après ses victoires sur l'Inter et Cluj (en C1). Elle reste en fond de classement, avant-dernière. Le Napoli grimpe à la 3e place et a vaincu la malédiction: il n'avait plus battu la Roma au San Paolo depuis 1997. Palerme a confirmé sa victoire à la Juve (3-1) d'il y a dix jours, en s'imposant à la Fiorentina (2-1) grâce à ses hommes en forme, une frappe croisée du Slovène Josip Ilicic (20e) dans la lucarne de Sébastien Frey et un but du meneur argentin Javier Pastore (39e). La Viola elle retombe dans ses travers et à la 17e place. Et son meneur de jeu et capitaine, Riccardo Montolivo, a été exclu pour une faute en position de dernier défenseur.
La Juve tient le choc
Le derby d'Italie a tenu ses promesses dans le jeu, vif et ouvert comme l'avaient promis les deux entraîneurs, mais un soupçon de maladresse voir de malchance dans le dernier geste a empêché le score d'évoluer. La Juve de Luigi Delneri a dominé les 25 premières minutes, et eu une belle occasion en seconde période, avec à chaque fois Milos Krasic dans le coup, puis l'Inter de Rafael Benitez a mis la main sur le match, avec un Samuel Eto'o encore brillant, mais cette fois muet (11 buts depuis le début de la saison toutes compétitions confondues). En seconde période, les Nerazzurri et leur Camerounais ont maintenu la pression mais sans parvenir à l'emporter, malgré de très bonnes occasions, par Eto'o, Maicon ou Diego Milito. Si elle plane en Ligue des champions (4-0 contre Brême mercredi), l'Inter marque un peu le pas en Serie A où elle n'a pris qu'un point en deux chocs, puisqu'elle avait été battue à la Roma (0-1) lors de la 5e journée. La Juve elle s'est au moins rassurée sur sa défense, son point faible depuis le début de cette saison de la reconstruction.
"C'est un résultat qui me semble juste, a dit +Gigi+ Delneri au micro de Sky Sport, nous avons eu quelques occasions... Nous avons résisté à l'attaque de l'Inter après celle de Manchester City (1-1 en Europa League jeudi, mais auparavant la Juve avait encaissé 11 buts en 5 matches, ndlr), c'est bon signe pour le futur. On a vraiment bien joué, contre une équipe de l'Inter très forte". Rafael Benitez, l'entraîneur espagnol de l'Inter Milan, a aussi regretté quelques "bonnes occasions", mais est satisfait, "l'équipe a bien travaillé contre une équipe très forte". "Nous avons des blessés, (Walter) Samuel, (Javier) Zanetti en défense, (Goran) Pandev en attaque, et (Diego) Milito a passé la semaine à soigner sa cuisse, a ajouté +Rafa+. Les jeunes ont assuré, c'est dommage que (le Français Jonathan) Biabiany se soit blessé. Quand ces joueurs reviendront, nous seront plus forts.
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