Cet article date de plus d'onze ans.

Le Real Madrid lié au docteur Fuentes ?

Le docteur Eufemiano Fuentes, incriminé dans l'affaire de dopage Puerto, a laissé entendre ce vendredi qu''il aurait eu affaire au club de foot du Real Madrid entre 2007 et 2009. Les Merengue auraient une "dette envers lui", sans que l'on sache pour le moment s'il s'agissait d'un service médical rendu ou non. Le club de la capitale espagnole a aussitôt démenti.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Après le monde du cyclisme, c'est à celui du football d'être secoué par l'affaire Puerto. Le docteur Eufemiano Fuentes, qui est accusé d'avoir fourni des produits dopants à de nombreux coureurs du peloton, mais aussi à des athlètes d'autres sports, a lâché une bombe ce vendredi à l'issue de l'audience de son procès. Au micro de la radio publique RNE, le médecin de 58 ans a révélé que le Real Madrid avait une dette financière envers lui. "Je voudrais récupérer l'argent qu'ils (le Real Madrid) me doivent et qui est à deux doigts d'arriver à prescription". Celui qui est lié depuis 2006 à l'affaire Puerto, n'a pas précisé s'il s'agissait d'une dette issue d'un service médical, évitant de répondre au journaliste qui l'interrogeait.

Une fausse accusation, selon As

Mais le scandale en est-il un ? Selon toute vraisemblance, Fuentes chercherait plutôt à brouiller les pistes autour de son procès. Le journal espagnol As écrivait dans son édition de ce vendredi que Fuentes réclamait "l'argent qu'il a cessé de percevoir comme médecin, selon lui, pour s'être rendu en 2006" au procès pour du diffamation contre le journal Le Monde. A l'époque, le quotidien avait été condamné à 300 000 euros de dommages et intérêts pour avoir établi un lien entre le sulfureux docteur espagnol et le Real  Madrid, parmi d'autres clubs de football. "Des frais que le Real Madrid considère lui comme difficilement justifiable", continue As. Fuentes aurait-il simplement tenté de brouiller les pistes avec cette déclaration ?

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.