PSG Hand, dompter encore les Zèbres
"Happy birthday !" Pour fêter ses 27 ans, Xavier Barachet complèterait bien sa panoplie, en guise de cadeau. Un nouveau succès aux dépens du THW Kiel n'aurait pas de prix. Le défi est immense, même si, au match aller, lui et ses coéquipiers du PSG Handball ont décroché la timbale. Une victoire de prestige dans la Sparkassen Arena (30-26) qui situe le niveau élevé du champion de France. L'emporter en Allemagne demeure un gage de solidité, teinté de capacités mentales au-dessus du lot. Depuis quelques mois, Paris en avait le profil, mais était rarement parvenu à déjouer, de façon aussi impressionnante, les pronostics. Il est évident que l'arrivée sur le banc du club de la capitale du technicien germano-croate Zvonimir Serdarusic a fait pencher la balance du bon côté. De par son expérience, "Noka" a amené ce petit plus à un groupe, certes déjà expérimenté mais qui cherchait le déclic. Lui ne pouvait être inhibé par le "monstre" que représente Kiel, puisqu'il dirigea cette équipe durant quinze ans (de 1993 à 2008) !
Hansen, le "Zlatan" de la petite balle
Pour ce bras de fer bis, les joueurs parisiens abandonnent le temps d'une soirée leur habituelle salle Pierre-de-Coubertin (4.000 places) pour, plus à l'est, la Halle Georges-Carpentier (5.000 sièges). Pour préparer au mieux ce choc contre Kiel, la bande aux frères Karabatic est allée l'emporter mardi à Toulouse (38-33). A cette occasion, la star danoise Mikkel Hansen, le "Zlatan Ibrahimovic" de la petite balle, a inscrit son 500e but en Division 1 depuis son arrivée à Paris en 2012. Comme tous ses partenaires, le champion scandinave attend ce match retour avec impatience : "On a très bien joué là-bas. Mais on n'a pas encore gagné le trophée. Contre une équipe comme Kiel, il faut être bon partout, en attaque, en défense, pendant 60 minutes, et surtout rester concentrés. Quand on a perdu deux ou trois ballons, on l'a tout de suite payé cash : les Allemands on aussitôt marqué trois buts de plus."
Daniel Narcisse confiant
La présence de Thierry Omeyer dans le but francilien rassure ses coéquipiers, mais Mikkel Hansen souhaite également voir le public parisien à la hauteur de l'événement : "On a vu l'ambiance là-bas, notamment dans les quinze dernières minutes. J'espère que ce sera comme ça à Paris !" La répétition générale en Haute-Garonne a rassuré un Daniel Narcisse confiant : "Toulouse nous a posé pas mal de problèmes. Ce qui est intéressant, c'est qu'on ne s'est pas affolés. En seconde période, on s'est améliorés en défense, tout en accentuant le rythme. Ce qui nous a permis de nous détacher en fin de match."
Enfin, pour tous les inconditionnels de Nikola Karabatic, l'international français revient en forme, après son forfait à la Golden League avec les Bleus, en raison d'une douleur au coude. De bon augure aussi en prévision du périlleux déplacement en Hongrie, le 28 novembre, contre Veszprem. Quant à l'artificier ukrainien Sergiy Onufriyenko, il survole les débats ces temps-ci, notamment avec 7 buts inscrits, il y a dix jours, en Allemagne. Lui, comme tous les Parisiens, n'a aucune intention de remettre en selle ces Zébres venus de Kiel.
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