Ligue des champions : une victoire du PSG contre le Real Madrid serait "un signal fort" en Europe, analyse Youri Djorkaeff
Le Paris-Saint-Germain, qui a investi plus de 400 millions d’euros lors du mercato d'été, est très attendu mercredi contre le Real Madrid en huitième de finale aller de la Ligue des champions de football.
Les footballeurs du PSG ne devraient pas se laisser intimider par l'imposante enceinte du stade Santiago Bernabeu de Madrid mercredi 14 février (20h45). Ils affrontent le Real en phase aller du huitième de finale de la Ligue des champions de football.
En revanche, côté salle des trophées du club madrilène, c’est tout autre chose. Entre le dernier voyage du Paris-Saint-Germain dans la capitale espagnole et celui-ci, les mernegue ont ajouté deux titres de Ligue des champions à leur palmarès. Le club parisien, quant à lui, n’a toujours pas décollé. Il a même subi une élimination humiliante la saison dernière à Barcelone après la fameuse remontada. "La dernière confrontation a laissé beaucoup de traces", rappelle l’ancien joueur du PSG Youri Djorkaeff.
Paris est favori
Mais selon le champion du monde, "c’est davantage le match du PSG" car les Madrilènes vivent une période difficile. Ils sont 4e place du classement de la Liga, le championnat espagnol, à 17 points du leader Barcelone. Ils ont aussi été éliminés de la Coupe du Roi, l'équivalent de la Coupe de France. Pour Youri Djorikaeff, les Parisiens ont l’occasion de "faire un gros match qui serait un signal fort lancé à tous les autres grands clubs." Les dirigeants du PSG attendent ce moment avec impatience. La Ligue des champions les fait rêver. Ils la veulent. L’entraîneur de Paris, Unai Emery reconnaît que cette rencontre est un vrai test.
C’est une grande opportunité. Je me suis préparé à affronter ce match
Unai Emery, l'entraîneur du PSGà franceinfo
D’autant plus que cet été, le PSG a franchi un cap en réussissant à attirer des joueurs comme Neymar et Mbappé. Cet investissement impressionnant de plus de 400 millions d’euros pendant le mercato d’été ne doit pas rester le seul signal envoyé à l’Europe. C’est une question de crédibilité.
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