Ligue des champions : Le PSG handball et Nantes dos à dos en 8e de finale aller
Le club de la capitale semblait avoir pourtant fait le plus dur en menant encore de deux longueurs à moins de deux minutes de la fin (26-24). L'arrière espagnol Eduardo Gurbindo a manqué un penalty mais le "H", dont c'est la première campagne en C1, ne s'est pas découragé. Une double infériorité numérique du côté du PSG, après des exclusions temporaires de Luka Karabatic et de la vedette allemande Uwe Gensheimer, lui a offert des espaces.
Paris semblait avoir fait le plus dur...
Nicolas Claire a réduit l'écart (25-26). Puis le bras de l'ancien ailier gauche de la "Nationalmannschaft", rival de Gensheimer, n'a pas tremblé pour offrir l'égalisation aux Nantais dans les derniers instants. Le PSG, demi-finaliste l'an passé, avait semblé avoir pris légèrement l'ascendant sur son dauphin du Championnat de France dans une salle de la Trocardière bouillonnante où il avait souffert en décembre (31-37), enregistrant son unique défaite de la saison en D1. Sans Nikola Karabatic, les Parisiens partaient avec un handicap mais l'éternel Daniel Narcisse (37 ans) l'a bien suppléé en tant que meneur de jeu et l'inusable Thierry Omeyer (40 ans) a multiplié les arrêts.
Mikkel Hansen (6 buts), Nedim Remili (6) et Gensheimer, meilleur marqueur de la partie (7 buts) et auteur de deux lobs sur penalty devant l'excellent Cyril Dumoulin, ont fait des dégâts. Mais Nantes après des débuts prometteurs (1-4) et un court avantage à la pause (14-15), s'est accroché quand Paris a retrouvé de sa superbe. L'activité de quelques individualités, comme le jeune pivot Nicolas Tournat, auteur d'un sans faute en attaque (4/4) et de David Balaguer (4 buts aussi), a été précieuse. "On a préservé nos chances. Maintenant, on ne va pas se cacher. On va aller là-bas pour se qualifier", a prévenu, au micro de Beinsports le patron de la défense de Nantes Rock Feliho qui espère créer la surprise dans une semaine.
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