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Ligue 1 : pas encore à plein régime, le PSG déjà presque à l'heure à la trêve

Après quatre journées de Ligue 1, le PSG affiche de belles promesses et déjà quelques certitudes, même si tout n'est pas parfait.
France Télévisions - Rédaction Sport
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Les Parisiens lors de leur démonstration à Lyon, le 3 septembre 2023, en Ligue 1. (AFP)

Avec 8 points sur 12 possibles, le Paris Saint-Germain n'a pas réalisé le sans faute sur cette première séquence de quatre matchs de Ligue 1, conclue par sa victoire à Lyon (4-1), dimanche 3 septembre. Mais à l'heure de la première trêve internationale de la saison, le PSG ne pointe qu'à deux points de Monaco, leader, après deux nuls et deux victoires de poids face à Lens et Lyon.

Surtout, les Parisiens affichent déjà des progrès notables dans le jeu, sans être encore au complet. Et ce même si certains défauts récurrents du PSG n'ont pas (encore) été gommés par Luis Enrique et le nouveau staff. Il fallait toutefois voir le visage de l'entraîneur espagnol, pris d'un coup de colère sanguin en fin de premier acte, alors que ses troupes menaient déjà 4 à 0 sur la pelouse de Lyon.

Un milieu étouffant

Connu pour son exigence de tous les instants, Luis Enrique a maintenu ses hommes sous pression tant qu'il a pu, malgré la décompression inhérente à une telle avance, avant même la pause. "C'est encore loin de mes exigences personnelles", a glissé le technicien espagnol après le match. C'est d'ailleurs là l'un des rares points noirs de la démonstration parisienne au Groupama Stadium : le fait que Paris ait levé le pied en seconde période, là où les cadors européens enfoncent le clou, sans pitié. A la place, le PSG a laissé Lyon revenir petit à petit, en concédant une ribambelle d'occasions (19 tirs lyonnais dont huit cadrés).

"La deuxième mi-temps, on a lâché un peu. On ne peut pas faire ça ! C’est 4,5,6,7… c’est ça le respect pour l’adversaire ! On a joué trop facile inconsciemment, et on ne peut pas faire ça", a noté Vitinha, le milieu portugais du PSG. "On doit faire mieux encore. On aurait pu gagner un peu plus, avec tout le respect pour l'OL." 

Lucide au micro de Prime Video, Vitinha l'a aussi été balle au pied, comme depuis le début de saison. Aux côtés de Manuel Ugarte et Warren Zaïre-Emery, le Portugais forme le nouveau trio de l'entrejeu parisien. Ces trois hommes, très complémentaires et actifs au milieu, sont l'une des satisfactions de ce début de saison du PSG. Capables d'imprimer un pressing intense, de conserver patiemment le ballon, mais aussi d'accélérer le jeu par une passe, les milieux parisiens étouffent leurs adversaires.

Une attaque qui se cherche, mais qui frappe déjà

Par leur activité incessante et leur technique, Vitinha, Zaïre-Emery et Ugarte sont surtout les rampes de lancement d'une attaque parisienne pas encore au complet, mais déjà redoutable. En attendant de voir Randal Kolo Muani (blessé contre Lyon) associé à Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé, ou Gonçalo Ramos, apparu avec parcimonie pour le moment, l'attaque du PSG est déjà toute-puissante, à l'image du capitaine de l'équipe de France, auteur de quatre buts en trois apparitions.

Repositionné sur la gauche, mais libre de se réaxer grâce au travail de compensation et de dézonage de Vitinha, Kylian Mbappé s'épanouit déjà dans ce PSG version Luis Enrique. Sur l'autre aile, Ousmane Dembélé est encore en manque de repères, à l'image de sa prestation brouillonne au Groupama Stadium. Enfin, Marco Asensio profite des absences des deux vrais numéros neuf pour saisir sa chance dans un rôle inhabituel pour lui. Une réussite jusqu'ici, preuve que le PSG est déjà d'attaque. 

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