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Ligue 1 : Anne Hidalgo ne veut pas vendre le Parc des Princes, le PSG prêt "à quitter sa maison"

Le conflit entre la mairie de Paris et le PSG continue, après le refus par la maire de Paris, Anne Hidalgo, de céder le Parc des Princes au club de la capitale, dans un entretien au Parisien, samedi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Une vue aérienne du Parc des Princes, le 1er juin 2022. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Le Parc des Princes "ne sera pas vendu" au PSG, a affirmé la maire de Paris, Anne Hidalgo, dans un entretien diffusé samedi 14 janvier par Le Parisien, s'attirant les foudres du club de la capitale. "C'est une position ferme et définitive. Il s'agit d'un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a déclaré l'élue socialiste face aux lecteurs du quotidien. L'équipe municipale se disait jusqu'ici ouverte au dialogue, même si la vente n'était pas son "option prioritaire".

Après cette publication, un porte-parole du club s'est dit "déçu et surpris" que la Mairie veuille "déloger le Paris Saint-Germain et ses supporters du Parc des Princes". "La maire force le PSG à quitter sa maison", regrette-t-il. Le club répète qu'il a besoin d'un stade plus grand que les 45 000 places actuelles, modeste contenance au regard de ses concurrents européens et leurs stades disposant de 60 000 et 90 000 places.

85 millions d'euros déjà investis par le PSG

Le club rappelle aussi qu'il a déjà investi 85 millions d'euros dans un outil qui ne lui appartient pas et que la mairie, en refusant de le lui vendre, s'assoit sur une promesse de QSI d'injecter "500 millions d'euros supplémentaires" pour moderniser et agrandir l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud. "Il est évident qu'un investissement aussi important ne sera réalisé par le PSG que si nous devenons propriétaires du Parc des Princes", peste le club.

"En refusant notre investissement très significatif (...) la maire fait peser une charge fiscale de plusieurs millions d'euros sur les contribuables parisiens", insiste le porte-parole, "pour maintenir la structure d'un stade qui a plus 50 ans et a besoin d'une rénovation complète".

Tout le monde est perdant dans la position prise par la Maire. Le PSG est maintenant obligé de trouver des options alternatives pour relocaliser le club. Ce n'est pas l'issue que le club, ni ses supporters, espéraient.

le porte-parole du PSG

au Parisien

L'ex-candidate du Parti socialiste à la présidentielle n'a pas évoqué l'hypothèse d'un départ du club. "Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d'augmentation de la capacité, de modernisation du Parc", même si "une partie du stade se trouve sur le périph[érique], donc on ne peut pas creuser", dit-elle.

Fin novembre, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet. "Ils font pression pour que nous partions", avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité.

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