Le PSG toujours soumis à l'impot sur les spectacles
Dans sa QPC déposée le 21 février, le Paris Saint-Germain estimait que cet impôt, prévu par l'article 1559 du code général des impôts et susceptible de nombreuses exemptions déterminées par l'article 1561 du même code, méconnaissait les principes d'égalité devant l'impôt et les charges publiques.En ce qui concerne les exemptions prévues par arrêté ministériel pour toute une liste de sports, au premier alinéa du b du 3e de l'article 1661, le conseil constitutionnel les justifie en rappelant que "les recettes dégagées par une compétition de canne, de patinage à roulettes, de trampoline ou de twirling bâton (NDLR: quelques exemples parmi la liste de sports exemptés) sont sans commune mesure avec celles que pourrait dégager une compétition de tennis, de football ou de rugby, sports exclus de la liste d'exonérations".
En ce qui concerne les exonérations à l'impôt sur les spectacles qui peuvent être décidées localement par les conseils municipaux, selon les termes du second alinea du b du 3e de l'article 1661, le conseil constitutionnel les a justifiées à partir du moment où "un conseil municipal ne réserve pas cette exonération aux compétitions organisées par une seule association sportive".
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