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Le PSG remporte son classico

Le Paris Saint-Germain a infligé à Montpellier sa première défaite de la saison lors du choc de la 4e journée de Division 1. En tête durant tout le match, les partenaires de Mikkel Hansen se sont fait peur quand les Montpelliérains sont revenus au score dans les dernières minutes pour finalement échouer à un but (29-30).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Luc Abalo (Paris Saint-Germain) (MIGUEL MEDINA / AFP)

A la peine jusqu'ici, le Paris SG a démontré qu'il saurait être à l'heure dans les grands rendez-vous en maîtrisant Montpellier (30-29), non sans s'être fait une grosse frayeur en fin de match, dimanche lors de la 4e journée de D1 messieurs. Avec son effectif cinq étoiles, le PSG avait déçu en ce début de saison, en s'inclinant en demi-finale du Trophée des champions, et en concédant un nul en Championnat à Toulouse (29-29) et une défaite en Ligue des champions au Metalurg Skopje (26-28). Mais pour ce premier grand rendez-vous de la saison, le champion en titre a prouvé qu'il pouvait bien être le monstre annoncé, pour peu qu'il conserve un degré de concentration et d'exigence maximal, ce qui n'a pas été le cas pendant soixante minutes.

Avec un secteur défensif parfaitement en place, les Parisiens ont longtemps montré leur meilleur visage, jamais vu encore cette saison. Mais peut-être trop sûrs d'eux-mêmes, ils ont peu terni cette belle impression par vingt dernières minutes très approximatives. Ce succès leur permet de prendre seuls la tête du classement, avec un point d'avance sur un quatuor composé de Montpellier, Saint-Raphaël et Nantes, victorieux dimanche à Cesson-Rennes (24-18). Le PSG est du coup la seule équipe encore invaincue.

Il y a un an (24-38), Montpellier n'avait pas existé à Paris. Sept joueurs du club héraultais impliqués dans l'affaire des paris sportifs, dont l'icône Nikola Karabatic aujourd'hui à Barcelone, avaient été interpellés dans les  vestiaires même du stade Pierre-de-Coubertin. Dimanche, à la Halle Carpentier, où le PSG dispute cette année ses matches de Ligue des champions, l'atmosphère était beaucoup plus sereine. L'affaire attend encore d'être jugée au pénal, mais Montpellier a tourné la page, en remodelant assez largement son effectif.

Hansen s'est épanoui

Mais le MAHB a pu constater que sa jeune équipe était encore un peu juste pour vraiment mettre en danger un ensemble aussi talentueux et expérimenté que celui du PSG, dès lors que les stars parisiennes décident d'évoluer à leur meilleur niveau. Le score final est assez flatteur pour les Héraultais, qui ont énormément souffert dans le défi physique. Mais ils ont eu le mérite de ne pas lâcher, après avoir été menés de 8 buts (23-15, 38e), et d'avoir menacé jusqu'au bout  les Parisiens. L'attaque montpelliéraine, trop orientée dans l'axe, est d'abord venue s'empaler régulièrement sur le coeur de la défense parisienne, au sein de laquelle les trois géants croates, Igor Vori, Marko Kopljar et Jakov Gojun ont fait régner leur loi.

Appliqués des deux côtés du terrain, les Parisiens n'ont mis qu'un petit quart d'heure pour se détacher (8-3, 14e). Incapable de franchir ce rideau défensif, trop haut, trop puissant, Montpellier s'est lentement désagrégé  jusqu'à être mené de 8 buts (11-19, 33e). Mais la prise en stricte de l'arrière danois Mikkel Hansen, très épanoui sur ce match (7 buts) après avoir lui aussi été en difficulté depuis le début de la saison, et les changements décidés par Philippe Gardent ont un peu désorganisé le PSG. Le MAHB est alors lentement revenu dans la partie, grignotant but après but, jusqu'à revenir à -2 à trois minutes de la fin (29-27). Mais les Héraultais, avec leur trio Diego Simonet (5 buts), William Accambray (7 buts) et Dragan Gajic (7 buts), n'ont pas trouvé l'énergie pour réussir ce qui aurait été un remarquable hold-up.

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