Le PSG handball, l'autre dream team
Paris a frappé un grand coup sur le marché des transferts en s'offrant le meilleur joueur du monde 2011: l'arrière international danois Mikkel Hansen, libre depuis la faillite de son club de l'AG Copenhague. Le buteur au look de Borg s'est engagé pour quatre ans. Champion d'Europe 2012 et vice-champion du monde 2011 avec sa sélection et vice-champion d'Europe avec son club en 2012, le jeune joueur de 24 ans vient renforcer un effectif déjà riche en champion olympiques français Didier Dinart, Luc Abalo et Samuel Honrubia- et en internationaux chevronnés.
Avec un budget de 7 millions d'euros, autant que Montpellier, Paris dispose désormais des armes financières pour rivaliser avec les grands d'Europe. Depuis son rachat début juin par le fonds d'investissements qatari QSI, également propriétaire du Paris SG, le club parisien a construit un effectif très, très impressionnant managé par Philippe Gardent, l'ancien coach de Chambéry. Il est l'un des grands prétendants au titre de champion de France, avec Montpellier, vainqueur de 13 des 15 derniers championnat et de la Ligue des Champions en 2003, et Chambéry, éternel deuxième.
Une cohésion à trouver
Outre le défenseur Dinart, les ailiers Abalo (Atletico Madrid), Honrubia (Montpellier) et l'arrière droit Hansen, le Paris Handball, qui n'a sauvé que de justesse cette année sa place en D1, avait déjà fait signer sept autres internationaux: le gardien espagnol José Manuel Sierra (Valladoid), le Croate Marko Kopljar (Zagreb), élu meilleur arrière droit du dernier Euro, l'Espagnol Antonio Garcia (arrière gauche à Leon), le Serbe Mladen Bojinovic (demi-centre à Montpellier) et les Islandais Robert Gunnarsson (pivot à Rhein-Neckar Löwen ) et Asgeir Hallgrimsson (arrière ou ailier droit à Faaborg). Autrement dit les postes seront doublés par des internationaux. Si l'amalgame mettre un peu de temps à prendre, nul doute que les perspectives pour cette équipe seront illimitées.
Dominateur solitaire dans l'Hexagone, depuis 15 ans, le Montpellier des champions olympiques Nikola Karabatic, Mickaël Guigou et William Accambray va trouver à qui parler et pouvoir aussi franchir un palier qui lui a fait défaut en Ligue des Champions depuis deux saisons. Avec les retours actés de Karabatic à Montpellier en 2010, de Jérôme Fernandez à Toulouse en 2011 et des frères Guillaume et Bertrand Gille à Chambéry en 2012, en attendant ceux de Thierry Omeyer et Daniel Narcisse, aujourd'hui à Kiel, à l'horizon 2013, le championnat de France a toutes les armes olympiques pour devenir un championnat de référence.
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