Un tour de Cup aux airs de revanche
Pellegrini n’y arrive pas. En neuf duels contre Mourinho, il n’en a remporté qu’un (un nul, sept défaites). C'était à la tête de Malaga contre le Real Madrid en décembre 2012 (3-2). Un bilan famélique contre Mourinho, qui ne se prive jamais de rabaisser le Chilien à son rang d’élève. Le constat s’est confirmé le 3 février dernier, lorsque la place de leader était en jeu à l’Etihad Stadium. Chelsea domine alors les débats et l’emporte. La manager portugais maîtrise la partie tactique. Son plan de jeu permet de museler le meilleur joueur des Citizens, Yaya Touré, enfermé entre la recrue Nemanja Matic, arrivé de Benfica, le Portugais David Luiz et le Brésilien Willian. Sans Sergio Agüero, toujours blessé, et avec son milieu de terrain ivoirien en dessous de son niveau habituel, difficile pour le club mancunien de battre une équipe de Chelsea désormais invaincue depuis douze matchs (neuf victoires, trois nuls). Une nouvelle opportunité se présente à City pour corriger ces problèmes tactiques. Et se souvenir qu’en demi-finale de la dernière édition, les Sky Blues avaient battu les Blues à Wembley (2-1). Mais Mourinho n’était pas sur le banc. Va t-il inventer un nouveau coup de maître dont lui seul a le secret ? « Nous aimons les grands matchs, reconnaissait le Special One après ce succès. C’est peut-être pour cela que nous sommes encore plus motivés. La meilleure choses pour nous reste d’affronter de grandes équipes avec cette pression. Nous méritons notre dernière victoire contre City. » Le petit cheval, qui décrit bien Chelsea dans la course au titre selon Mourinho, espère franchir un nouvel obstacle contre City.
Arsenal, un honneur à défendre
Les obstacles, les Reds les enchaînent un à un pour revenir dans la course au titre et rêver d’un doublé coupe-championnat. Après un succès probant contre Arsenal le week-end dernier, ils se sont imposés sur le fil à Fulham mercredi (3-2). Ils retrouvent des Gunners dans un état de convalescence demain, eux qui n’ont pas profité de la venue de Manchester United mercredi pour retrouver la forme (0-0). « Notre confiance est au plus haut niveau, déclare Brendan Rodgers. L’équipe est plus importante qu’un seul joueur. Nous inscrivons énormément de buts en ce moment. » Dix-sept en six matchs, plus précisément. Mais seulement un de la part de Luis Suarez. Cela n’inquiète pas le manager de Liverpool pour autant. Arsenal est prévenu : l’Uruguayen peut se réveiller à tout moment. L’attaque du club londonien s’est endormie elle aussi. Avec Giroud en manque de réussite, Ramsey et Walcott blessés, Ozil transparent et Wilshere peu en forme, Arsenal est devenu trop prévisible sur le plan offensif. La défense inquiète encore plus. Le retour au poste de milieu défensif de Flamini sera précieux. « Cette défaite à Liverpool était humiliante, avoue le gardien Szczesny. C’est une bonne chance de les affronter à nouveau. » En quête de rédemption ces Gunners.
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