Premier League : Liverpool se consume
Après la nouvelle défaite à Leicester (3-1), hier, le constat est clair. Face aux petits, Liverpool n’y arrive pas : 4 des 5 défaites concédées cette saison en championnat l’ont été face à des équipes qui étaient relégables. Pourquoi ? Car le style de jeu du coach, Jürgen Klopp, ne fonctionne pas. Un pressing qu’il essaie de rendre intense, une projection rapide et groupée vers l’avant. Une recette qui marche face à des adversaires qui aiment porter le ballon, ce qui n’est pas le cas des moins bien classés.
J.Klopp : « C’est de notre faute »
« Tout le monde sait comment Liverpool veut jouer. Ils veulent étouffer l’adversaire, jouer le plus haut possible pour avoir moins de distance face au but. J’ai pensé qu’il fallait être au-dessus d’eux et jouer la contre-attaque dès que possible » expliquait l’entraîneur Paul Lambert, après sa victoire avec Wolverhampton (1-2), fin janvier.
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En revanche, quand Liverpool doit faire le jeu (69% de possession contre Leicester), c’est plus compliqué. Ses joueurs le savent, l’homme aussi : « On les a laissés faire et ils sont redevenus le Leicester de l’an dernier. C’est de notre faute et ça n’a absolument aucun sens » avouait un Jürgen Klopp remonté à l’issue du match. Pourtant rien ne change.
Le travail défensif, un problème récurrent
Preuve d’une défense vacillante : Leicester n’avait pas marqué un seul but en Premier League en 2017 (soit 637 minutes) et a réussi à en inscrire trois hier. Une fois le premier rideau passé, cette arrière-garde rouge est en perdition. Avec la 8e défense du top 10 actuel, Liverpool connaît ses points faibles mais ne fait rien pour les améliorer. Les Reds sont notamment l’avant-dernière équipe en tacles réussis (56%) et dernière en duels aériens remportés (42%).
Deux secteurs où Mamadou Sakho était plus que convaincant l’an passé avec 89% côté tacles et 62% en matière de duels aériens. Inutilisé cette saison et prêté à Crystal Palace cet hiver, le défenseur a rassuré et gagné pour son premier match contre Middlesbrough (1-0). Il manque aujourd’hui à cette défense. Une dernière ligne où seul James Milner, milieu de métier, semble convaincre quand Joël Matip peine à confirmer ses belles années aperçues en Allemagne, à Schalke 04.
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La bonne nouvelle, c’est que Liverpool affronte Arsenal (4e) puis Manchester City (5e) en mars. Des équipes du « Big Six » (élargi) contre qui ils ont pris 19 points sur 27 potentiels cette saison. Mais les Reds ne rencontreront pas toujours des cadors qui correspondent à leur style de jeu et si les problèmes ne sont pas réglés derrière, une deuxième année sans Europe pourrait faire très mal à tout un club.
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