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Premier League - Arsenal, la saison de tous les dangers

Seize ans sans titre, cela fait beaucoup pour un club comme Arsenal. Dominés par la surprise Leicester l'an dernier, les Gunners vont avoir du mal face aux autres membres du Big Four revanchards cette saison. Arsène Wenger joue pourtant une partie de son avenir à compter de ce dimanche en ouverture face à Liverpool (17 heures).
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Arsène Wenger vit-il sa dernière saison à l'Emirates Stadium ? (IAN KINGTON / AFP)

Survolez la saison dernière d’Arsenal et vous penserez qu’Arsenal n’a jamais été si proche du titre depuis longtemps. De par le fait, la saison des Gunners semble être donc meilleure que les précédentes. Et pourtant, comme United, City ou Chelsea, Arsenal a été battu par Leicester, ce Cendrillon des temps modernes. Et en creux, on comprend aisément que le petit poucet a sauvé la Premier League de la déprime. Car oui, le niveau général n’était pas excellent l’année dernière. Et dans ce championnat un peu bizarre, Arsenal a terminé deuxième… avec son total de points le plus faible depuis 2012 (71) et son nombre de défaites le plus élevé depuis 2011 (11 !).

Wenger sur un siège éjectable ?

Et dans ce championnat en faux-semblant, le cas Arsène Wenger continue de diviser. Celui que José Mourinho tançait sans discontinuer pour sa capacité à ne pas (ou plus) gagner (Arsenal n’a rien remporté entre 2005 et 2014), a vécu une saison difficile. Depuis un an et demi, l’Emirates Stadium gronde et certains réclament la tête d’un Wenger que l’on pense usé (l’Alsacien est en poste à Londres depuis 1996). Celui qui a toujours qualifié son équipe pour la Ligue des Champions est à la croisée des chemins. A 66 ans, son contrat prendra fin en juin 2017 et rien ne dit aujourd’hui que ses dirigeants le prolongeront, à moins d’une saison fantastique. Cependant, les mastodontes de Manchester ou encore Chelsea seront des adversaires coriaces. Surtout, Wenger n’est plus un coach « à la mode », contrairement à José Mourinho (United), Pep Guardiola (City) ou Antonio Conte (Chelsea). Un temps annoncé du côté de la sélection anglaise, Wenger a finalement été devancé par Sam Allardyce. Attention à ne pas se retrouver sans rien l’été prochain. Vous l’aurez compris, l’avenir de Wenger passe par une saison réussie. 

Un recrutement léger

Pour ce faire, les dirigeants des Gunners n’ont pas (pour le moment ?) cassé la tirelire sur le marché des transferts. Certes, le milieu de Monchengladbach Granit Xhaka, est arrivé contre 45 millions d’euros mais il est la seule « folie » londonienne de l’été. Pendant ce temps, Manchester United a dépensé sans compter (Pogba bien sûr mais aussi Mkhitaryan pour 42 millions et Bailly pour 38 sans compter Ibrahimovic en fin de contrat), City en a fait de même (Gündogan, Jesus, Sané, Stones) et Chelsea a jeté son dévolu sur Batshuayi et Kanté. Arsène Wenger attend encore un défenseur pour palier la longue blessure de Per Metersacker, éloigné des terrains pour cinq mois, on parle de Mustafi de Valence, et un attaquant, on évoque Mahrez de Leicester. La concurrence exacerbée réclame en tout cas que les Gunners se renforcent un peu plus, sous peine de sortir du Big Four.

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