Manchester United redevient le club plus riche du monde, le PSG 6e
Sur la planète football, il ne suffit pas d’être le meilleur. Non qualifié pour la Ligue des Champions cette saison (ce qui représente une perte d’au moins 12,5 millions d’euros) et actuellement sixième de la Premier League, Manchester United a pourtant cumulé 689 millions d'euros de revenus lors de la saison 2015/16. Le club détrône le Real Madrid, qui occupait cette première place depuis onze ans.
L'OL n'arrive qu'à la 24e place
Avec 620,1 millions d'euros lors de la saison dernière, le Real Madrid se retrouve même devancé par son meilleur ennemi, le FC Barcelone (620,2 millions d'euros), deuxième, le trio de tête ayant dépassé pour la première fois la barre des 600 millions d'euros de revenus. Ce podium reste néanmoins inchangé depuis la parution du premier classement de Deloitte lors de la saison 1996/97.
Ogre incontestable en Allemagne, le Bayern Munich occupe quant à lui la quatrième place devant l’autre club mancunien, Manchester City, qui apparaît pour la première fois dans le top 5 du classement, grâce notamment à sa qualification en demi-finales de la Ligue des Champions l'an dernier. Le Paris Saint-Germain recule donc de deux rangs et pointe désormais à la 6e place de ce classement. Un seul autre club français fait partie du Top 30, c'est l'Olympique Lyonnais. Apparu à dix reprises dans ce Top 20, accrochant même une 11e place lors de la saison 2005-2006, l'OL se contente cette fois du 24e rang.
Une hausse de 20% pour le Top 20
Selon l’étude, les plus riches gagnent toujours plus. En effet, les vingt premier clubs de ce classement ont cumulé 7,4 milliards d'euros de revenus la saison dernière, contre 6,6 milliards lors de l'exercice précédent, soit une hausse de 12%. A noter que si le PSG est le seul club français à faire partie du Top 10, la Premier League est de loin la mieux représentée avec huit clubs dans le top 20, dont Leicester (20e), le surprenant champion d’Angleterre. Ce dernier a cumulé 172,1 millions d'euros de revenus.
C’est en Italie que l’ambiance est la plus morose avec la perspective qu’il n’y ait plus qu’un club présente dans ce Top 20, contre quatre actuellement. "Je pense que cela reflète la situation en Italie", estimé Tim Bridge, consultant, "cela reflète l'incapacité à y générer de nouveaux revenus à la fois commercialement et les jours de matches, la vétusté des stades étant l'un des problèmes".
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