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City vs United (bis)

Une semaine après la France, l'élite professionnelle anglaise reprend ses droits. Si l'année dernière a été marquée par le duel entre les des deux Manchester, la nouvelle saison sera une nouvelle occasion pour les frères ennemis de se battre pour le titre. Les autres équipes tenteront de contester la hiérarchie. Mais en ont-elles les moyens ?
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

En mai dernier, au bout du suspense, Aguero avait arraché le titre pour les Citizens. "Kun" mettait ainsi fin à 44 ans de disette pour City. Mais cet été, les champions en titre sont restés sages sur le marché des transferts avec une seule arrivée, celle de Jack Rodwell transféré d'Everton pour 15 millions d'euros. Une situation qui a le don d'énerver Roberto Mancini. Le technicien italien, habitué aux étés dépensiers, n'apprécient que très modérément l'été paisible de son club. 

Surtout que dans le même temps, le rival historique n'a pas été plus actif mais il a misé sur la qualité. Deux arrivées notables pour United avec Kagawa du Borussia Dortmund mais aussi et surtout Robin Van Persie, fraichement débarqué d'Arsenal. Un vrai plus pour les Red Devils. Sir Alex Ferguson semble avoir une équipe bâtie pour dominer la saison et décrocher un nouveau titre de champion. Un statut de favori que Mancini laisse aisément à United: "Pour moi, United est bien sur le grand favori. Ils ont recruté van Persie, qui a été le meilleur joueur de la saison dernière, ils sont donc encore plus forts. Et ils ont l'expérience de se battre tous les ans pour le titre", a confié le manageur de City.

La meute y croit encore

Derrière, les autres gros bras devraient se battre pour les accessits. Même si pour certains, c'est encore difficile à admettre. Chelsea par exemple, tout juste auréolé de son titre de champion d'Europe, croit encore possible de s'immiscer dans la lutte pour le titre. Les Blues ont recruté pour 80 millions d'euros (Marin, Hazard, Oscar) mais ont perdu leur attaquant vedette Didier Drogba. Jusqu'à hier, l'été d'Arsenal semblait parfait. Mais le départ de Van Persie, capitaine et meilleur joueur du club, a jeté le trouble dans l'esprit des supporteurs. Arsène Wenger, comme à son habitude, n'a pas recruté de nom de ronflant. Mais les arrivées de Podolski, Giroud et Cazorla renforcent sensiblement son effectif. Malheureusement pour les deux équipes londoniennes, ils ne devraient se partager que les miettes laissées par les ogres mancuniens. Tout comme Tottenham, qui va perdre Modric mais qui n'a pas abandonné tout espoir de recruter Lloris, ou encore Newcastle et Liverpool qui se battront pour une place dans les quatre premiers. Finalement, outre-manche, le Big 4 (ou 5 voir 6) est pratiquement devenu un Big 2 poursuivi par une meute, principalement londonienne.

Un simple rôle d'arbitre pour les autres ?

Parmi les équipes qui se battront pour éviter la relégation, on relèvera le retour en Premier League de West Ham et ses supporters toujours fidèles et bruyants à Boleyn Ground. Renforcés par Alou Diarra et Jussi Jääskeläinene, les Hammers voudront éviter l'ascenseur tout comme leur voisin de QPR qui pourraient voir arriver Stépahne M'Bia dans les prochains jours. Aucune des équipes du milieu, voir du bas, de tableau anglais ne semblent capable de créer la surprise et de titiller les gros bras, mais elles joueront à coups surs un rôle d'arbitre important tout au long de la saison.

Entame en douceur pour City et United

Pour la première journée, le choc opposera Newcastle et ses Français (Cabaye, Ben Arfa) et Tottenham. Une rencontre déjà importante dans la lutte pour le podium. City recevra dimanche Southampton. De quoi se mettre, relativement aisément, en jambe pour les joueurs de Mancini. United de son côté devrait étrenner son nouveau duo d'attaque Rooney-Van Persie, lundi, sur la pelouse d'Everton. Arsenal reçoit Sunderland et Chelsea, défait dans le Community Shield (1-3) par City le weekend dernier, se déplacera à Wigan.

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