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Pourquoi l'Italie va forcément battre l'Angleterre

C'est inévitable, inscrit dans les astres, c'est tout juste si Nostradamus ne l'a pas annoncé voilà 500 ans : la Squadra tombera les Three Lions. FTVi vous dit pourquoi.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Deux supporters italiens portant des masques d'animaux, le 18 juin 2012 à Poznan (Pologne). (FABRICE COFFRINI / AFP)

Dernier quart de finale de cet Euro décidément très prolifique, l'Italie, seconde du groupe C, défie l'Angleterre, qui a dominé le groupe D d'où la France a eu toutes les peines du monde à se sortir. Cet affrontement est plus déséquilibré qu'il n'y paraît. Même pas la peine de regarder le match, l'Italie va largement l'emporter. Voici pourquoi.

Parce que la tactique. L'Angleterre a adopté une tactique minimaliste : deux lignes de quatre resserrées, de la rigueur défensive et un Steven Gerrard positionné en faux milieu offensif. Ça ne vous rappelle rien ? Bon sang, mais c'est bien sûr : l'Italie a quasiment le même système, avec le génial Andrea Pirlo devant la défense. Pourquoi ne pas préférer l'original à la copie ?

Parce que Mario Balotelli. L'attaquant de Manchester City est considéré comme le diamant brut de cette équipe. Un talent énorme gâché par un manque de concentration, que des coiffures douteuses en forme de rail de pop-corn n'arrangent pas. Mais l'homme qui a lancé un feu d'artifice dans sa salle de bain ou qui fait mumuse à l'entraînement avec un poteau de corner aura à cœur de montrer qu'il a le niveau international face à l'Angleterre, pays dans lequel il joue. Cristiano Ronaldo, alors à Manchester United, avait déjà éliminé l'Angleterre à lui tout seul avec le Portugal en quarts de finale du Mondial 2006... 

Mario Balotelli, un poteau de corner, et un jeu idiot, lors de l'entraînement de l'équipe d'Italie à l'Euro, le 20 juin 2012 à Cracovie, en Pologne. (TONY GENTILE / REUTERS)

Parce que Dieu. Le sélectionneur italien, Cesare Prandelli, a fait un pèlerinage nocturne dans un couvent pour remercier Dieu d'avoir permis la qualification de son équipe en quarts de finale. Quand on sait que la Squadra a survécu à un scandale de paris truqués avec descente des procureurs au Clairefontaine italien et qu'un des avants-centres, Antonio Cassano, a fait un AVC il y a moins d'un an, on se dit qu'il y a du miracle dans tout ça. En plus, les Italiens ont choisi pour camp de base Cracovie, ville où Jean-Paul II a été évêque puis cardinal. A peu près toute la ville, de l'aéroport à l'université, porte son nom.

Vous n'êtes pas d'accord avec cette analyse ? Pas de problème : en bons hypocrites, nous vous expliquons pourquoi les Anglais vont battre les Italiens.

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