L'OL éliminé de la Ligue des champions
Double tenant du titre de la Ligue des champions féminine, L'OL a été battue pour la première fois de la saison au mauvais moment. Si elles avait gagné au match aller (1-0), dimanche dernier, grâce à un but inscrit en fin de partie par Louisa Necib, au terme d'une rencontre compliquée et engagée, les Lyonnaises ont craqué à Gerland face à Potsdam. Les Allemandes, qui ont fait la différence en fin de partie sur un penalty transformé par Maren Mjelde pour une faute de main commise par la Japonaise Saki Kumagaï (73), se qualifient au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur. Les Lyonnaises, vice-championnes d'Europe, avaient néanmoins ouvert la marque par Camille Abily qui reprenait un centre délivré par la Suissesse Lara Dickenmann (12). Elles respectaient en cela le plan de jeu dressé par l'entraîneur Patrice Lair qui avait envisagé de jouer haut et sans calcul afin de marquer en premier.
Hélas, l'OL n'a, ensuite, pas su se mettre à l'abri et Turbine Postsdam, leader du championnat d'Allemagne, a égalisé avant la mi-temps par Stefanie Draws à la réception d'un corner joué par Lia Wälti (33). En seconde période, les deux équipes se sont livrées à une lutte intense sans pour autant parvenir à se créer de réelles occasions. Menées 2-1, les Lyonnaises, soutenues par près de 10.000 spectateurs, avec l'athlétique défenseure centrale Wendy Renard, montée aux avants-postes, ont largement dominé dans le dernier quart d'heure sans être franchement dangereuses en raison de trop nombreuses approximations dans la zone de décision.
Patrice Lair (entraîneur de l'OL): "Je suis naturellement très déçu mais quand je vois l'impact que les Allemandes ont donné et la volonté qu'elles ont eu. Je pense que leur qualification est méritée, même si j'estime qu'il n'y avait pas penalty. Nous avions marqué rapidement, comme je l'espérais. Nous étions bien, sérieux pendant un bon quart d'heure. Ensuite, nous avons commencé à parler, à ne plus faire les efforts et créer des espaces entre les lignes, à laisser partir les filles dans le couloir (...). Nous avons pris une leçon d'impact physique et nous avons été dominés dans le jeu aérien. Certaines joueuses ont été inexistantes comme Abily et Schelin. C'est la première fois en quatre ans de présence que l'on peut évoquer un échec."
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