Football : les matches truqués sont une "réalité", dénonce John Textor, propriétaire notamment des clubs de Lyon et Botafogo
"Ce que nous avons découvert au Brésil n'est pas différent du reste du monde, en Belgique, en France, dans toute l'Europe". Devant le Sénat brésilien, John Textor, propriétaire de plusieurs clubs de football dont Botagofo (Brésil) et l'Olympique lyonnais, a affirmé, lundi 22 avril, que "la manipulation des résultats" dans le foot était "une réalité". Entendu durant trois heures par cette commission présidée par l'ancien joueur et actuel sénateur Romario, le patron d'Eagle Foot a notamment dénoncé la manière dont la Fédération brésilienne de football (CBF) sélectionnait les arbitres.
Pour cela, il a répété vouloir s'appuyer sur l'intelligence artificielle (IA) qui, selon lui, "permet d'analyser les images avec plus de précisions que l'être humain". Propriétaire de Botafogo depuis mars 2022, John Textor a dénoncé à plusieurs reprises une supposée corruption dans le football brésilien, se disant lésé par le présumé truquage de certains matches, sans toutefois en apporter la preuve jusque-là. La saison dernière, son club de Botafogo, longtemps en tête du championnat, avait finalement perdu le titre au profit de Palmeiras, sacré pour la deuxième année d'affilée.
Poursuivi par la justice brésilienne
"Nous allons démontrer de manière irréfutable que Palmeiras a bénéficié de cette manipulation des résultats", a notamment clamé John Textor, qui a assuré qu'il étayerait toutes ses accusations lundi prochain lors d'une autre séance, à huis clos cette fois. Pour ses accusations, l'Américain est par ailleurs poursuivi par la justice sportive brésilienne (STJD). Celle-ci l'a déjà condamné en novembre dernier à une suspension d'un mois pour avoir accusé la CBF de corruption après une défaite 4-3 de Botafogo face à Palmeiras.
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